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Troubles du sommeil : causes, diagnostics et traitement ?

Le sommeil est un besoin vital de l’homme. Considéré comme la forme de repos la plus aboutie, il présente de nombreux avantages pour l’organisme. Il est tant bénéfique pour votre santé mentale que pour votre santé physique. Cela étant, toute perturbation du sommeil peut présenter des dommages. Aujourd’hui, il existe divers troubles de sommeil qui peuvent affecter tout le monde. Zoom sur les causes, les diagnostics ainsi que le traitement des troubles du sommeil.

Troubles de sommeil : de quoi s’agit-il ?

Lorsqu’on parle de troubles de sommeil, on fait en général référence aux différentes conditions ou situations qui peuvent affecter votre capacité habituelle de sommeil. Ce déséquilibre peut survenir à toutes les phases du sommeil. En effet, ce dernier est constitué de cycles distincts qui se succèdent : un sommeil lent et un autre paradoxal. Le premier se caractérise par deux phases de sommeil léger et deux stades de sommeil profond. La phase du sommeil paradoxal au cours de laquelle les rêves surviennent est marquée par une activité cérébrale plus importante.

Qu’ils soient occasionnels ou fréquents, ces troubles sont liés à la durée et à la qualité de votre sommeil. Ils touchent aussi bien les adultes que les enfants et sont de plus en plus fréquents aux États unis que dans les autres pays du monde.

Selon une étude réalisée, on estime à plus de 33 % la part des adultes qui déclarent avoir une durée de sommeil inférieure à 7 heures par jour. Toujours aux États-Unis, plus de 70 % des élèves du secondaire affirment avoir un sommeil d’une durée inférieure à ­8 heures par jour en pleine semaine. En France, un individu sur trois présente un dysfonctionnement du sommeil.

Très souvent, de nombreuses personnes ont des difficultés à dormir pour des motifs de stress, d’emploi de temps très chargé ou de toute autre influence extérieure. Néanmoins, ces petits problèmes habituels peuvent indiquer un trouble de sommeil s’ils surviennent régulièrement et influent sur votre vie et vos activités quotidiennes.

En effet, ils peuvent impacter négativement l’humeur, l’énergie, la concentration et la santé globale. L’impact peut également se remarquer dans les performances de travail. Il peut s’agir de tensions dans les relations professionnelles ou d’une incapacité à réaliser vos tâches habituelles.

Selon le cas, la personne affectée peut avoir des difficultés à trouver le sommeil ou ressentir une fatigue extrême toute la journée. Cela peut être lié à un autre problème de santé physique comme mentale. Le trouble de sommeil peut alors disparaître avec le traitement de la maladie responsable du mal.

Dans le cas contraire où les troubles de sommeil ne sont pas dus à une maladie sous-jacente, le traitement devra impliquer des soins médicaux et une modification du style de vie. Cela étant, il est crucial de vite poser un diagnostic pour ce déséquilibre afin de suivre un traitement adéquat pour limiter les risques. Il faut ajouter que les troubles du sommeil s’ils ne sont pas vite traités peuvent causer encore plus de dommages sur la santé.

Troubles de sommeil : quels sont ses différents types ?

Les troubles de sommeil peuvent être d’origines et de natures diverses. Il en existe donc différents types. En général, on distingue :

  • l’insomnie,
  • les parasomnies,
  • l’apnée du sommeil,
  • la narcolepsie,
  • et le syndrome des jambes sans repos.

Ces troubles peuvent être liés à une maladie sous-jacente ou non.

L’insomnie

C’est la forme de trouble de sommeil la plus connue chez les personnes âgées et les femmes. En Amérique, près de 50 % des adultes en souffrent au moins une fois au cours de leur vie. L’insomnie fait référence à une difficulté occasionnelle ou chronique à s’endormir ou à rester endormi de manière convenable et confortable. Elle affecte donc la qualité et la durée du sommeil. Elle se caractérise par : des difficultés à trouver le sommeil, un sommeil léger et irrégulier, des éveils au cours de la nuit, etc.

En général, l’insomnie peut être la conséquence d’un décalage horaire, d’une perte d’emploi, de l’anxiété et du stress, d’un problème digestif ou de l’afflux des hormones. C’est un mal problématique pour votre organisme, votre santé et votre qualité de vie. Elle peut engendrer :

  • une dépression ;
  • des troubles de concentration et de mémoire ;
  • une prise de poids ;
  • une fatigue profonde et des courbatures ;
  • un état de somnolence toute la journée ;
  • une dégradation des performances physiques et intellectuelles.

 Ce trouble de sommeil est classé en trois catégories : transitoire, intermittent et chronique.

On parle d’insomnie transitoire lorsque celle-ci se manifeste sur une courte période et disparaît au bout de quelques nuits. Ces causes peuvent être facilement identifiées. L’insomnie transitoire peut être liée à une mauvaise hygiène de sommeil, à la consommation de produits excitants, à des changements environnementaux ou à une période de stress comme la perte d’emploi.

L’insomnie intermittente quant à elle survient de manière périodique. Très souvent, elle se caractérise par des éveils nocturnes avec un retour au sommeil difficile. Elle affecte 10 à 40 % des adultes aux États-Unis.

Contrairement aux cas d’insomnie transitoire qui disparaissent au bout de quelques nuits, l’insomnie chronique regroupe des déséquilibres de sommeil qui se manifestent depuis plus de trois semaines. Ici, les causes non facilement identifiables peuvent être multifactorielles.

Le dysfonctionnement du sommeil peut être lié à une grande épreuve de stress. Celle-ci provoque de mauvaises habitudes de sommeil qui deviendront fréquentes, donc chroniques. Dans ce cas, on parle d’insomnie chronique psychophysiologique. La personne affectée peut développer divers conditionnements comme la peur de ne pas réussir à dormir ou de mal dormir. Ces situations aggravent généralement le mal.

L’insomnie chronique peut être psychiatrique. Dans ce cas, elle est liée à des problèmes psychiques comme des troubles d’anxiété, des troubles de l’humeur ou des troubles alimentaires.

L’insomnie chronique peut également être liée à la prise de certains médicaments dont elle est un effet secondaire. Il peut s’agir de médicaments comme les amphétamines, les antidépresseurs, les antiparkinsoniens et les anxiolytiques.

La dernière catégorie des insomnies chroniques est celle des insomnies organiques. Ici, le trouble du sommeil peut être lié à des affections médicales, des mouvements anormaux au cours du sommeil ou encore des troubles respiratoires. Les maladies à l’origine de ce type de déséquilibre peuvent être organiques ou neurologiques. On peut citer les accidents vasculaires cérébraux, les maladies neurologiques dégénératives, les affections pulmonaires, les traumatismes crâniens, etc.

Les parasomnies

Les parasomnies sont des troubles particuliers du sommeil. Ce sont des mouvements inhabituels qui surviennent durant la nuit et qui n’affectent pas la vigilance pendant la journée. Elles sont donc sans perturbation très importante. Ce sont des troubles très fréquents chez les enfants et les adolescents.

Les parasomnies sont de divers ordres et peuvent survenir à toutes les phases du sommeil. Il s’agit généralement :

  • de somnambulisme (déambulations automatiques et involontaires) ;
  • de terreurs nocturnes (peur intense qui ne réveille pas la personne affectée et dont elle ne garde aucun souvenir) ;
  • de cauchemars (rêves horribles ou désagréables dont le souvenir reste) ;
  • de troubles comportementaux (gestes anormaux et violents souvent liés à des rêves mouvementés) ;
  • de catathrénie (gémissements, grognements, grincements de dents ou autres vocalisations nocturnes comme : parler dans son sommeil) ;
  • de l’énurésie (faire pipi au lit).

Tous ces troubles sont involontaires. Néanmoins, ils n’ont aucun impact majeur sur le cours de votre journée.

L’apnée du sommeil

L’apnée du sommeil est un déséquilibre caractérisé par des pauses respiratoires durant le sommeil. C’est une condition médicale grave qui induit une faible absorption d’oxygène. Cette situation peut être à l’origine de réveils brusques en pleine nuit. On distingue deux catégories d’apnée : l’apnée obstructive du sommeil et l’apnée centrale du sommeil.

L’apnée obstructive est une forme extrême de ronflement où l’espace des voies respiratoires est obstrué partiellement ou totalement plusieurs fois dans la nuit. Ces blocages peuvent survenir jusqu’à une centaine de fois chez certains individus. À chaque pause, la respiration peut être interrompue une trentaine de secondes, voire plus selon l’individu. Cependant, les personnes affectées ne se souviennent pas des réveils successifs au cours du sommeil. Les enfants peuvent également être touchés par ce mal ? Dans leur cas, le trouble est difficilement diagnostiqué.

Il faut mentionner que les personnes obèses sont les plus susceptibles de développer une apnée obstructive du sommeil puisque leur poids excessif favorise l’obstruction des voies respiratoires. De plus, ce déséquilibre du sommeil augmente le risque de souffrir d’une hypertension artérielle, de maladies cardiaques ou de troubles d’humeur et de mémoire.

En ce qui concerne l’apnée centrale du sommeil, elle est liée à un problème de connexion entre le cerveau et le muscle respiratoire. Elle se caractérise par des altérations de la commande respiratoire ou une diminution de la capacité à respirer sans obstruction aucune des voies de respiration. Le cerveau arrête alors d’envoyer des signaux aux muscles respiratoires lorsque vous dormez. Cette pathologie est donc plus rare que l’apnée obstructive des voies respiratoires.

La narcolepsie

La narcolepsie est un besoin presque incontrôlable de s’endormir en pleine journée. Elle se caractérise par des endormissements involontaires et fréquents ou des crises de sommeil qui surviennent lorsque vous êtes éveillé. Ainsi, vous vous sentez brusquement fatigué et vous ressentez la cataplexie (perte brutale, partielle ou complète, du tonus musculaire sans perte de conscience, très souvent engendrée par une émotion forte). Vous vous endormez donc sans avertissement. Vous aurez donc du mal à rester éveillé sur de longues périodes.

Ce dysfonctionnement peut entraîner une paralysie de sommeil. Autrement dit, la narcolepsie peut provoquer une incapacité de parler et de bouger juste après le réveil. Elle peut également provoquer des hallucinations hypnagogiques : des troubles sensoriels, dont des hallucinations visuelles, auditives et kinesthésiques.

Elle survient le plus souvent chez des personnes âgées de 15 à 25 ans. Selon certains scientifiques, elle serait provoquée par le déséquilibre de l’hypocrétine, une hormone responsable de la stabilisation des cycles de veille et de sommeil. Ce trouble du sommeil peut être associé à des troubles neurologiques comme la sclérose en plaques.

Le syndrome des jambes sans repos

C’est un besoin de mettre ses jambes en mouvement. Cette affectation répandue consiste donc à bouger ses membres durant le sommeil. Elle touche près de 35 % des personnes âgées de plus de 60 ans.

Les personnes affectées ne cessent donc de faire des mouvements involontaires, mais répétés plusieurs fois de leurs jambes et de leurs mains pendant la nuit. Néanmoins, les personnes affectées ne se rendent pas compte de leurs multiples réveils nocturnes. Ces mouvements des jambes peuvent être excessifs et perturber considérablement votre sommeil. Cela entraîne donc une extrême somnolence diurne.

Il faut ajouter que cette envie de bouger peut s’accompagner d’une sensation de picotements dans les jambes. Ce trouble de sommeil est souvent associé à certains problèmes de santé, dont le trouble d’hyperactivité avec déficit d’attention et la maladie de Parkinson.

Troubles de sommeil : quels sont ses symptômes ?

Les manifestations des troubles de sommeil varient selon le mal et sa gravité. Elles peuvent également différer selon l’individu et ses habitudes de vie. Aussi, elles peuvent différer si le dysfonctionnement du sommeil est associé à un autre problème de santé.

Néanmoins, on peut identifier quelques symptômes généraux des troubles de sommeil. Il s’agit notamment :

  • d’une difficulté à trouver le sommeil ou à rester endormi ;
  • de fatigue tout au long de la journée ;
  • d’une envie forte de se reposer, de faire la sieste dans la journée ;
  • de modifications des schémas respiratoires habituels ;
  • d’envies désagréables de faire des mouvements durant le sommeil ;
  • de modifications involontaires de vos horaires de sommeil et de réveil ;
  • d’expériences inhabituelles et désagréables pendant le sommeil ;
  • de troubles d’anxiété ou d’irritabilité ;
  • d’une baisse des performances physiques et mentales entraînant une altération des résultats au travail ou à l’école ;
  • d’un manque de concentration ;
  • de dépression ;
  • et de prise de poids.

Ces manifestations sont les plus courantes des troubles du sommeil. Toutefois, cette liste est incomplète. Il existe d’autres symptômes selon le trouble du sommeil.

Troubles de sommeil : quelles sont ses causes ?

Les déséquilibres du sommeil peuvent avoir des origines diverses. Elles peuvent être causées par de nombreuses affections et maladies. Dans la plupart des cas, les troubles de sommeil apparaissent après un problème de santé.

Les causes pathologiques

Dans les cas généraux, les allergies, le rhume et toute autre infection des voies respiratoires supérieures rendent difficile la respiration dans la nuit. Ils peuvent donc être à l’origine de troubles de sommeil en provoquant une incapacité de respiration.

Diverses maladies peuvent également affecter votre sommeil. La nycturie par exemple peut perturber votre rythme de sommeil en vous obligeant à vous lever pour uriner. Cette situation se trouve renforcée avec les déséquilibres hormonaux et les problèmes des voies urinaires.

La douleur chronique peut aussi vous rendre difficile l’endormissement ou même vous réveiller lorsque vous dormez déjà. Celle-ci est liée à des maladies telles que : l’arthrite, le syndrome de fatigue constante, les maladies inflammatoires de l’intestin, la fibromyalgie, les maux de tête persistants, etc. Par ailleurs, les troubles de sommeil peuvent favoriser l’évolution de la douleur chronique. Certains déséquilibres du sommeil comme la narcolepsie peuvent avoir une origine génétique.

Les causes psychologiques

Divers facteurs psychologiques de la vie quotidienne peuvent influer sur la qualité du sommeil. Il s’agit principalement du stress lié à votre boulot et à votre emploi de temps très chargé, de l’anxiété extrême ou des traumatismes causés par des chocs émotionnels. Le déséquilibre peut également être lié à des affections mentales ou à une dépression. Ces éléments ont un impact négatif sur la capacité à dormir ou à rester endormi.

Les cauchemars ou le somnambulisme peuvent également être des causes psychologiques des troubles de sommeil.

Les causes physiologiques

Le sommeil peut également être perturbé par des facteurs physiologiques. Par exemple, une mauvaise alimentation ou une nutrition déséquilibrée peut impacter la qualité et la durée de votre repos. La consommation d’un médicament avec des effets secondaires ou la pratique d’une activité sportive intense juste avant d’aller dormir peuvent constituer des causes d’un dysfonctionnement de votre sommeil.

Par ailleurs, divers facteurs liés à votre environnement peuvent provoquer des problèmes d’inconfort. On peut citer :

  • le bruit provenant de la rue ;
  • la chaleur ;
  • une luminosité intense ;
  • un changement de lieu de sommeil.

Les troubles de sommeil peuvent donc avoir diverses origines.

Troubles du sommeil : comment les diagnostiquer ?

Le diagnostic des troubles de sommeil ne peut être posé que par un médecin. Vous pouvez vous tourner vers un médecin généraliste. Ce dernier pourrait vous orienter vers un spécialiste si cela s’avère nécessaire. Vous pouvez également vous rendre dans les centres du sommeil, spécialisés dans le diagnostic et le traitement des troubles de sommeil.

Le médecin réalisera d’abord un examen physique afin de recueillir les informations nécessaires sur ce que vous ressentez et vos antécédents. Selon les résultats, divers tests peuvent être recommandés.

  • Une polysomnographie (PSG): c’est une étude sur le sommeil en laboratoire. Elle évalue les niveaux d’oxygène, les mouvements corporels et les ondes cérébrales pour évaluer comment ils affectent votre sommeil comparativement à l’étude de sommeil réalisée chez vous ;
  • Un électroencéphalogramme (EEG) : ce test évalue l’activité électrique du cerveau afin d’identifier s’il y a un quelconque problème avec celle-ci. Il est inclus dans la polysomnographie ;
  • Un test de latence du sommeil multiple : c’est un test de sieste diurne utilisé en conjonction avec la PSG effectuée dans la nuit pour aider à poser un diagnostic de narcolepsie.

Ces tests sont importants pour identifier votre problème avec certitude et pour établir le traitement approprié à votre mal.

Quels sont les traitements contre les troubles du sommeil ?

Le traitement varie selon le type du trouble, la cause sous-jacente et l’état de santé général du patient. Cependant, il se compose de deux éléments distincts et complémentaires : des traitements médicaux et un changement du style de vie.

Les traitements médicaux

Il existe de nombreux éléments pour soulager les troubles du sommeil. Il s’agit notamment :

  • de somnifères ;
  • de suppléments de mélatonine ;
  • de médicaments contre les troubles de respiration ;
  • de médicaments contre le problème de santé sous-jacent.

Dans le cas d’une apnée du sommeil, on peut recourir à une chirurgie de l’appareil respiratoire. Une protection dentaire pourrait également être utile si vous avez des grincements des dents.

Il faut ajouter qu’il existe de nombreuses formes de thérapies. Celles-ci permettent de traiter les problèmes psychologiques qui peuvent affecter la qualité et la durée de votre sommeil. Il s’agit des thérapies comportementales et cognitives, de la psychothérapie de groupe, de la psychanalyse et de la psychothérapie psychanalytique.

Les modifications du mode de vie

Lorsqu’elles sont cumulées aux soins médicaux, les adaptations de votre style de vie peuvent avoir un effet bénéfique pour la qualité de votre sommeil. En général, vous pouvez :

  • faire de l’exercice et de l’étirement pour réduire le stress et l’anxiété ;
  • établir et respecter un horaire de sommeil ;
  • veiller à votre alimentation en y ajoutant plus de légumes et de poissons et en réduisant la quantité de sucre ;
  • consommer des repas avec une faible teneur en glucides avant de dormir ;
  • boire moins d’eau avant d’aller au lit.

Vous pouvez également réduire la consommation de tabac et d’alcool (si vous en consommez), réduire la consommation de caféine notamment en soirée et maintenir un poids selon les indications de votre médecin.

Aussi, il serait plutôt bénéfique de prendre l’habitude de dormir et de vous réveiller à la même heure. Cela améliorera considérablement la qualité de votre sommeil. N’oubliez pas que c’est la régularité dans la pratique de ces règles qui soulagera vos troubles de sommeil.

Bien que ces déséquilibres soient perturbateurs, il ne sert à rien de chercher un soulagement immédiat. Respectez votre plan de traitement et communiquez le plus souvent avec votre médecin afin d’être mieux suivi. Vous pourrez alors mieux dormir.

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