Série réputée pour son originalité et ses impressions, Black Mirror est constituée des épisodes intéressants. Dans cet article, nous allons vous présenter les 8 meilleurs épisodes de cette œuvre cinématographique.
8. Bientôt de retour
Dans cet épisode de la série, il s’agit d’une jeune femme qui se trouvait dans un état déplorable et critique à cause de la mort surprenante de son compagnon. Pour se consoler ou se soulager des douleurs que lui a causé ce départ chagrinant, elle a dû engager un service d’accompagnement qui était chargé de sa suivie tout au long de son moment de deuil. Ils lui ont en effet permis d’être en interaction avec une copie de l’homme décédé.
Le décès était bien évidemment un fait attristant, mais la magie de la technologie qui la fait disparaitre aux yeux des spectateurs est assez émouvante. Par la copie qui permet à la jeune femme déprimée de rester en contact avec le défunt, on donne une dimension assez surnaturelle aux différentes potentialités dont la science peut faire preuve.
Par ailleurs, c’était Owen Harris l’indomptable qui avait pu, avec la complicité d’une entreprise, consoler la triste femme avec un pseudo défunt. Il s’agissait en effet des traits de ressemblance assez inaperçus qui faisaient croire à la dame qu’il était question de son compagnon. Cet épisode offre des scènes où les sentiments de tristesse, d’angoisse et de mélancolie étreignant la jeune femme se faisaient ressentir tout en glaçant l’âme.
7. L’amour à mort
Les faux pas de l’illustre personnage de la série dénommé Atwell ont une logique et une humanité incontestables. L’on trouve là une manie de manipuler étonnamment le corps et l’esprit, et par ailleurs, le chagrin et la détresse de l’héroïne sont plus vivaces et plus touchants. Loin de faire un deuil conventionnel, elle se retrouve au contraire dans une mise en scène inaccoutumée qui lui ôte tout abattement, et d’ailleurs, cet état était mêlé de chagrin. Puisqu’elle était partagée entre le désir ardent de profiter autant que possible de sa présence, et la peur inavouée d’un départ inopiné.
Aux yeux des spectateurs, il y a des sentiments de révoltes face à ce geste qu’Owen avait entrepris pour une sorte de consolation. Parce que mieux vaut connaître la vérité et en souffrir, que de vivre éternellement dans le mensonge. Le suspens était au rendez-vous, ce qui relance les uns et les autres dans les épisodes suivants.
6. Blanc comme neige
Ce chapitre s’articule autour de deux hommes se contant des récits dans lesquels la technologie donne un tournant décisif au cours de l’existence humaine tout en mettant en relief ses multiples conséquences déplorables. Ces deux personnages étaient, il faut le notifier, dans un endroit désertique isolé lors de la fête de Noël.
Cet épisode est sans doute l’un des plus impressionnants. Ceci parce qu’avec ces deux personnages phares, on comprend mieux les différentes facettes de l’évolution scientifique avec ses dégâts inestimables. Le spectateur est plongé dans un suspens et toute son attention est retenue grâce au chevauchement des récits et la pluralité des scénarios.
En dépit de ses visées dramatiques, cet épisode offre des scènes intéressantes aux spectateurs avec une clairvoyance inouïe. C’est sans doute l’épisode où la cruauté est à son paroxysme dans toute la série. Que ça soit le caractère temporel auquel tient monsieur Dick ou celui accordé au réel, tous sont mis en évidence dans cet épisode. Ses rebondissements sont assez étonnants et cela crée une attente infinie et point d’issues.
Mettant en avant le côté ambigu caractérisant la série, les personnages Chaplin, Rafe et Hamm ont mis en avant leur talent dramaturgique avec émerveillement. Ils ont pu agir sur le sentiment des lecteurs en faisant de leurs voix, les leurs.
5. Chute libre
Avec l’avènement des téléphones portables sophistiqués, les applications mobiles ont désormais pris une place prépondérante dans la communication interhumaine. C’est ce autour de quoi tourne cet épisode. Il s’agit en effet d’une femme qui, à l’opposée de tout le monde, voudrait ne pas se conformer à cette réalité de la modernité. Son envie irrésistible de connaître une ascension sociale fulgurante sera alors la cause de son désarroi.
Avec ses actions touchant le cœur des spectateurs, Joe Wright avait su incarner toutes les qualités du personnage potentiel. C’était un scénario réussi à tous les niveaux. C’est une représentation de la réalité sociale puisque le miroir noir n’est rien d’autre que les écrans des téléphones portables agissant désagréablement ou agréablement sur nos âmes avec l’usage des applications mobiles. C’est devenu une source irrévocable de la distanciation entre les autres, et une grande ségrégation.
Dans cet épisode, les acteurs ont su mettre en scène toutes les mauvaises facettes que nous présente l’usage répété et risqué des téléphones portables. Nous pouvons sans doute souligner la dépendance, la peur, le stress, l’hypocrisie, la délinquance, la mélancolie. Tout cela a été représenté intelligemment en établissant un équilibre entre l’humour et la tristesse.
4. Nosedive
Dans une fonction aussi triste, le personnage de Bryce Dallas a été rarement mis en scène. Pourtant, c’était bien fait et cela méritait toute une admiration. Dans son rôle assuré avec délicatesse, elle a pu bien simuler un sourire radieux pour un faux semblant de bien-être, sans oublier la triste solitude dans laquelle elle se trouvait coincée. Cela ajouté à ses cris au terme de l’épisode, c’est une séquence bien réussie.
D’un niveau à un autre, Nosedive est un épisode excellent avec les notes musicales envoûtantes d’un certain Max, la réalisation impeccable sans oublier l’harmonie des sens. Les émotions et l’émerveillement laissent un souvenir inoubliable dans l’esprit des spectateurs. Dans une telle représentation où la tristesse est absolue à tout bout de temps, c’est un épisode décontracté qui détend l’audience. Son côté humoristique ternit plus ou moins l’éclat vibrant des cauchemars des cris de désolation.
3. Une fin réjouissante
L’épisode intitulé « une fin réjouissante » tourne autour du capitaine Robert. Dans cette séquence, c’était la capture de son ennemi juré de nom de Valdack qu’il a amené dans une aventure spatiale qui lui tenait à cœur.
C’était un monde irréel qui fut alors créé par cet homme timide et ignoré par son entourage. La réjouissance se trouve au niveau de la caricature qui s’apparente à la Star Trek. Son ouverture a marqué les esprits. Cette partie emporte les spectateurs dans un monde virtuel où le début déplorable se transforme, en fin, en une joie immense.
Ce jeu créé par Robert n’est pas le fruit d’une imagination où les acteurs sont régis par des codes auxquels ils répondent de façon machinale. C’est, loin de ce que l’on pourrait croire, un univers où règnent la tyrannie et la terreur en mettant en évidence la conscience clonée de ses pairs. En son sein, l’humour donne une atmosphère agréable et détendue, caractérisée par la séquence hilarante instituée lors d’une bataille au terme de laquelle le retour de Daly était escompté.
La même cadence n’était pas maintenue jusqu’à la fin puisqu’il y a eu quelques épisodes sombres qui n’ont tout de même pas manqué d’humour. C’est un épisode complet sur tous les plans.
2. Pendez le DJ
Une rencontre fortuite peut bien évidemment changer le cours de toute une destinée. C’est ce qui se manifeste à travers cet épisode vif. En faisant usage d’une application de rencontres instaurée par une société réputée dénommée « Le Système », Frank et Amy se rencontrent dans un restaurant.
Au moment où les personnes n’ayant pas de partenaire naviguent tout le temps sur internet en recherchant désespérément l’âme sœur, le DJ Hang ouvre grandement les portes aux sites de rencontres. Cette idée appréciable a donné lieu à des scènes romantiques.
Ledit DJ, avec son art poétique, était au summum de son élégance. Son train de vie ne lui convenait et puisque mis en valeur, il veut profiter au maximum des délices que lui donnent son art. Tout ce qu’il voulait, c’est d’assouvir tous ses désirs et donner une tournure instinctive à son imagination.
Mêlant comédie romantique au cœur d’un monde envahi par les écrans, cet épisode se termine par un côté sentimental attendrissant et féerique du DJ Hang.
1. Retour sur image
Dans un futur où des implants permettent à chacun d’enregistrer puis visionner ses souvenirs, la dispute d’un couple vire au drame.
Dans cet épisode, il y a eu un fait tragique qui a modifié le cours des choses. Au moment où chacun a la possibilité de voir ses souvenirs grâce à des implants, un couple, à l’issue d’une dispute, se trouve dans une situation dramatique. Cela nous fait réfléchir sur les potentiels différents qui peuvent résulter des créations technologiques. Cela nous met en face d’une réflexion à la fois existentielle et philosophique afin de bien jauger les deux facettes auxquelles la science nous expose.
La science est ici représentée par un implant mis derrière les oreilles afin de permettre à tous d’avoir une mainmise sur sa mémoire et de pouvoir le contrôler. Cette création permet aux uns et aux autres de revivre des moments de sensations fortes et intenses. Avec ces créations technologiques, le protagoniste se trouve tiraillé par des vices comme le mensonge, la jalousie et l’adultère. Une remise en cause s’impose alors à sa conscience et il doit faire une introspection sur son existence, sa vie conjugale et sa progéniture.
Nous voyons clairement que malgré la vie irrationnelle de la science-fiction, il y a toujours une réalité difficile à laquelle nous devons nous conformer. Remarquable, cet épisode nous fait voir une réalité incontestable de nos temps modernes.