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Top 8 des faits incroyables sur la famille

La famille constitue la plus petite cellule de la société d’où émergent les êtres humains. Depuis la procréation en passant par la naissance jusqu’à la mort sans oublier l’enfance, l’adolescence, la jeunesse, l’âge adulte et la vieillesse : la famille constitue un réceptacle ou un socle pour toutes ces étapes de la vie d’un être humain. Ainsi, elle est sujette à de nombreuses recherches de la part de bon nombre de domaines scientifiques. Voici le top 8 des faits incroyables sur la famille.

1- Le dernier ancêtre commun de l’humanité et la transmission des caractéristiques familiales

Lorsqu’on fouille la famille d’une personne dans le passé, on remarque un grand arbre généalogique constitué de grands-parents, des arrière-grands-parents, et bien plus encore. Ainsi, la quantité d’individus augmente de façon exponentielle au fur et à mesure qu’on remonte l’arbre généalogique à telle enseigne qu’il devient quasiment impossible de trouver un nombre fixe.

Pour plus de précisions, une personne vivant actuellement aurait donc durant 30 fratries en remontant jusqu’au haut Moyen Âge à peu près 1,07 milliard d’ancêtres ce qui dépasse même la population mondiale estimée à l’époque.

En clair, le dernier ancêtre de chaque individu vivant actuellement coexisterait donc avec une grande population humaine. Dans cette population, la majorité des individus ne possède pas de descendants en vie actuellement ou carrément représente les ancêtres d’un groupe d’individus vivants aujourd’hui.

Par ailleurs, il ne faut pas penser que l’existence du dernier ancêtre implique directement qu’il y a eu un goulot d’étranglement de la population ou qu’il y avait eu un « premier couple ». Dans le même contexte, il ne faut pas aussi supposer que le dernier ancêtre a légué tous ses gènes ou bien même un seul gène à chaque individu vivant actuellement.

Il en est ainsi à cause de la reproduction sexuée qui fait qu’à chaque fratrie, un ancêtre ne lègue que la moitié de ses gènes à chaque descendant particulier de la fratrie qui suit. Sauf dans le cas de la consanguinité où la proportion de gènes légués par le dernier ancêtre diminue de plus en plus chez les descendants à chaque fratrie suivante et peut même parfois devenir zéro : il s’agit là de la notion du bateau de Thésée.

De plus, il eut un temps dans l’histoire de l’humanité où tous les individus qui furent alors en vie et dont les descendants existent encore actuellement constituent nos ancêtres communs : c’est le point d’ancêtre identique. En clair, c’est à partir de ce point que tous les individus vivants possèdent le même ensemble d’ancêtres.

2- La non-existence de lien biologique entre un individu et tous les membres de son arbre généalogique

Ce fait incroyable sur la famille semble un peu tiré par les cheveux surtout lorsque vous tentez l’appliquer à deux générations. Cependant en l’appliquant à l’un de vos ancêtres d’il y a à peu près 1 000 ou 1 500 ans, vous verrez qu’il a tout son sens, mais demeure quand même incroyable.

En effet, on part du principe selon lequel vos grands-parents paternels ont légué chacun 23 de leurs chromosomes à votre père. Il est probable qu’il ne vous a laissé que ceux qu’il a reçus de sa mère. Ainsi, comme vous n’avez hérité d’aucun chromosome de votre grand-père, cela voudrait donc dire que biologiquement vous n’êtes pas apparenté ou lié à votre grand-père.

Par ailleurs, il a été révélé par une étude de l’université d’Arizona que tout individu possède plus d’ancêtres féminins que d’ancêtres masculins. En effet, durant une période de l’histoire de l’humanité, le monde a traversé une situation au cours de laquelle un homme pouvait avoir 17 compagnes avec lesquelles il a eu des enfants. Par la suite, ce nombre s’est réduit et est devenu 5.

3- La famille dans les théories anciennes de la pangenèse et du sang dans la notion d’hérédité

La littérature scientifique ne fait mention d’aucun modèle de transmission génétique avant les travaux de Mendel. Néanmoins, l’histoire du monde révèle que l’humanité s’intéressait déjà à la transmission des gènes bien avant l’aube de la civilisation humaine.

Cet intérêt concernait d’abord les caractéristiques de ressemblances entre les humains notamment la similitude de la charpente corporelle, de la voix, des gestes et même de la démarche. Ces différents sujets étaient importants afin d’établir le parcours des tribus, des dynasties familiales et surtout la lignée des familles royales.

Les premières tribus de nomades arrivaient à pratiquer une reproduction sélective des animaux qu’elles élevaient. Quant aux agriculteurs de l’époque, ils étaient parvenus à cultiver des plantes démontrant des caractéristiques ayant des intérêts précis.

Il y a aussi les peintures dans les grottes tombales antiques qui illustraient des caractéristiques physiques distinctes ou similaires des chevaux. En clair, ces peintres connaissaient la préfiguration des pédigrées des chevaux.    

En dépit de tous ces efforts, les premiers travaux de recherche sur l’hérédité sont apparus à l’époque des Grecs anciens. Il faut mentionner que jusqu’à présent certains des résultats qu’ils avaient trouvés demeurent toujours pertinents.

C’est Hippocrate considéré comme le père de la médecine qui a lancé les hostilités sur l’hérédité des traits et pour justifier sa croyance, il a mis au point l’hypothèse connue sous le nom de pangenèse. Il pensait que tous les organes du corps d’un parent produisaient des « graines » invisibles.

Pour lui, ces graines invisibles étaient comme des matériels de construction simplifiés et étaient transmises au cours des rapports sexuels. Ces matériels se réunissent dans le ventre de la mère pour constituer le nouveau-né.

4- La famille dans les réalités de parents divorcés, de parents isolés et de couples métissés

La famille aussi large qu’elle est admet une composante principale appelée un couple. Cette composante traverse durant toute l’histoire de l’humanité des transformations ou bien même parfois des perturbations.

C’est ainsi qu’environ la moitié des mariages se soldent par un divorce. Les chiffres estiment que chaque année plus d’un million d’enfants sont témoins avec impuissance de la séparation ou du divorce de leurs parents.

Ce qui fait qu’on estime que plus de la moitié des Américains actuels ont été, sont ou seront dans un ou plusieurs contextes de famille reconstituée. Quand on parle de divorce ou de séparation, il y a forcément des parents isolés. En effet, ils constituent 32 % des foyers avec des enfants mineurs.

Les chiffres affichent que plus de deux millions de pères sont des répondants principaux des enfants mineurs et cela avec une augmentation de 62 % depuis les années 1990. Un enfant américain sur deux aura à vivredans une famille monoparentale forcément à un moment donné de son enfance.

En France, le nombre de mères célibataires est en pleine augmentation depuis des décennies et avoisine actuellement 1,5 ou 2 millions. Ce qui justement fait donc que 770 000 enfants nés en 2017 ont des mères ou des pères non mariés.

Par ailleurs, il a été révélé d’après les recensements de 2018 que 266 000 Français partagent un local avec un partenaire de même sexe, constituant donc 133 000 couples de même sexe. Aux États-Unis, déjà en 2021 il y a 1,2 million de couples formés par des individus de même sexe.

Il existe d’autres sortes de familles qui sont mixtes du point de vue racial ou ethnique. Les faits parlent d’identité de familles interraciales ou de familles métissées et avancent qu’il y a plus 2,8 millions d’enfants de moins de 18 ans qui appartiennent à plus d’une race.

5- La famille à travers la transmission des caractères par la préformation et la sélection naturelle

Lors des deux millénaires qu’il y a eu entre la vie d’Aristote et de Mendel, peu de nouvelles conclusions ont émergé concernant la transmission des caractères familiaux. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’hypothèse de préformation a fait surface.

Les chercheurs en utilisant les microscopes mis au point nouvellement pensaient qu’ils voyaient des répliques simplifiées d’êtres humains dans les spermatozoïdes plus précisément au niveau de la tête. Le biologiste français Jean-Baptiste Lamarck est allé jusqu’à évoquer le concept de « l’héritage des caractères acquis », mais pas de la même façon que l’explication de l’hérédité dans le modèle de l’évolution humaine.

Le biologiste vivait à une époque au cours de laquelle la fixité ou la stabilité des espèces était perçue comme un acquis et pourtant il disait que ce n’était pas le cas. Il expliquait que dès que certains organes devenaient particulièrement matures à cause d’un besoin vital ou environnemental, cet état de maturité est héréditaire et se transmet aux descendants : c’est le lamarckisme.

Le naturaliste britannique Alfred Russel Wallace a au départ évoqué la théorie de l’évolution par la sélection naturelle. En revanche, les constats de Charles Darwin ont montré les évidences de la sélection naturelle et son explication selon laquelle les animaux et les humains avaient un ancêtre commun.

Un bon nombre de scientifiques de l’époque pensaient qu’il existait un mécanisme de transmission des caractères comme le disait le concept grec ancien de la pangenèse. Les observations de Darwin ne semblaient pas s’aligner sur la théorie de l’hérédité mise en exergue par les travaux de Mendel.

6- La stabilité familiale aux prises avec la cohabitation, la séparation ou le divorce

Un bon nombre de recherches a révélé un fait incroyable sur la famille. Selon ces recherches, les couples qui cohabitent avant le mariage courent beaucoup plus le risque de divorce que les couples qui ont commencé par cohabiter après le mariage.

Cependant, de récentes études viennent de trouver des conclusions qui vont à l’encontre de ce fait. En effet, actuellement la majorité des couples partage le même local avant de se marier. Maintenant — la cohabitation n’est probablement pas un facteurlié à la séparation qu’elle ne l’était lorsque les conjoints vivant ensemble étaient moins courants.  

Le rapport du Pew Research Center sur les familles a montré que 44 % des adultes (et plus la moitié dans la tranche de 30 à 49 ans) reconnaissent avoir partagé la même habitation à un moment donné. Environ, les deux tiers soit 64 % des adultes ayant cohabité reconnaissent avoir pensé que c’était une démarche vers le mariage.

Le même rapport mentionne aussi qu’avec le temps il y a une tendance galopante de la société à accepter les couples qui cohabitent. En outre, des travaux publiés par la Bowling Green State University font état du fait que chez les femmes qui se sont mariées dans les années 1990, la cohabitation n’est pas reconnue comme un facteur lié à un risque élevé de séparation ou de divorce.

Quant aux femmes qui se sont mariées durant les 15 dernières années, les conclusions démontrent que la cohabitation n’est pas aussi un facteur lié à l’instabilité du couple. C’est ce qu’ont rapporté les chercheuses Wendy D. Manning et Jessica A. Cohen.

7- La famille et ses traditions dans la préparation de l’enfant à une vie d’adulte responsable

L’un des faits incroyables sur la famille à savoir est qu’elle contribue à forger et à renforcer le caractère. Le monde actuel est soumis à une transformation perpétuelle avec un rythme inimaginable cela dit, il est primordial d’avoir de la cohérence.

La famille parvient à jouer pleinement ce rôle à cause des traditions qu’elle développe. Parmi ces traditions, il y a la soirée cinéma du vendredi soir, la course à la boulangerie au réveil, les balades avec les animaux domestiques en week-end, la fête de Noël et la lecture avant de se mettre au lit le soir et bien d’autres encore.

Toutes ces traditions à en croire les sources psychologiques enseignent de fortes valeurs. L’exemple d’une famille qui prie avant de se coucher ou qui se rend dans un lieu de culte le dimanche enseigne directement aux enfants de cette famille l’importance de la foi.

Dans le même contexte, une famille qui assiste et contribue aux œuvres caritatives inculque déjà aux enfants les valeurs de l’entraide et de l’amour du prochain. Les parents qui assistent aux rencontres familiales ou se rendent aux vacances familiales apprennent à leurs enfants que la famille est une priorité.

Toutes ces valeurs inculquées à l’enfant font de lui une personne entière avec une identité précise et une bonne définition de soi. Ce qui va lui permettre de mener une vie saine en puisant dans cette éducation, dans ces souvenirs familiaux pour faire face aux vicissitudes de la vie.

8- La stabilité de la famille, un élément clé pour la vie de couple des enfants

Des travaux de recherche sur le divorce ont prouvé qu’il est associé à un risque élevé de problèmes pour les enfants qu’il s’agisse de la période qui vient immédiatement après la séparation ou plus tard dans la vie. Les scientifiques emploient un concept dénommé transmission intergénérationnelle du divorce.

Ce concept se veut donc descriptif de la tendance élevée de divorce chez les enfants ayant des parents qui ont divorcé. Cependant selon une autre étude, les chercheurs de la Montclair State University ont remarqué que la rupture dans le mariage d’un parent n’augmente pas le risque de divorce chez les enfants.

Par ailleurs, il y a eu d’autres travaux qui sont parvenus à montrer l’évidence selon laquelle avoir un parent très conflictuel est un facteur associé à un risque de divorce élevé chez les enfants une fois devenu adultes.

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