Se réveiller le matin bien portant et relaxé est le souhait de tous les hommes du monde. Malheureusement, cela ne s’est pas toujours avéré dans la vraie réalité. De banales maladies ou pathologies frappent à l’inattendue l’homme, s’infiltre dans ses programmes et restreint sans égard son bonheur de vivre. Voici pour vous les 25 maladies les plus mortelles de tous les temps qui ont décimé l’humanité.
25. La dengue
Les maladies transmises par les moustiques sont mortelles dans la plupart des cas ! En effet, elles tuent des millions de personnes chaque année.
L’une des maladies les plus dévastatrices qui touchent le monde est la dengue. Cette infection mortelle coûte la vie à 50 000 personnes chaque année. L’infection virale se manifeste chez sa victime après lui avoir été transmise par la piqûre d’un moustique Aedes infecté.Les symptômes surgissent 3 à 14 jours après la piqûre infectieuse. Plus encore, la maladie affecte les personnes de toutes tranches d’âges.
Chaque personne infectée par la dengue lutte contre des symptômes pseudo-grippaux qui peuvent parfois conduire à une dengue hémorragique. Ces symptômes sont entre autres la fièvre, les douleurs abdominales, les vomissements, le saignement et les difficultés respiratoires.
À l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement contre la dengue !
24. Le Hantavirus
Aussi connu sous le nom de HPS, le syndrome pulmonaire à hantavirus a attiré l’attention des États-Unis en 1993 lorsqu’un jeune homme en bonne santé en est décédé après seulement quelques jours d’essoufflement. La maladie rare, mais très mortelle est causée par un virus qu’une personne pourrait contracter en entrant en contact avec les excréments, la salive ou l’urine d’un rongeur.
Les personnes qui malheureusement ont contracté cette maladie ont développé entre autres des douleurs musculaires, de la fièvre, des symptômes gastro-intestinaux et des frissons.
Heureusement, les chercheurs ont pu isoler le virus après la mort du premier jeune homme infecté. Néanmoins, il y a eu 600 cas de personnes infectées par le hantavirus aux États-Unis avec un taux de mortalité de 36 %.
23. La Méningite
C’est l’une des maladies les plus sévères de cette revue se référant à l’inflammation des méninges, membranes qui recouvrent le cerveau et la moelle épinière. Elle peut être causée par un large éventail de facteurs qui incluent les infections sur les champignons, les virus et les bactéries. Il existe une forme de méningite appelée méningite virale. Cette dernière peut se propager par le partage de fluides corporels. Même les baisers peuvent propager de la méningite bactérienne. Lorsqu’elle n’est pas traitée immédiatement, la méningite peut avoir un taux de mortalité sur le sujet jusqu’à 50 %.
22. Le paludisme
Autre maladie causée par les moustiques, est le paludisme. Cette dernière est la plus populaire des maladies qui depuis la nuit des temps rend impuissante l’humanité.
L’Organisation mondiale de la santé a estimé qu’il y a eu 330 millions de cas de paludisme rien qu’en 2021, la plupart des cas se produisant dans la région africaine. En effet, 405 000 personnes sont mortes du paludisme en 2018. Ceci, en raison de l’afflux massif de moustiques dans la région africaine.
Le parasite passe du moustique à l’hôte, provoquant chez les personnes infectées de graves symptômes pseudo-grippaux, qui à leur tour peuvent entraîner de morbides complications. À l’heure actuelle, les principales organisations privées, l’OMS et les gouvernements travaillent dur pour réduire considérablement le nombre de cas de personnes infectées chaque année.
21. SRAS
On se souvient encore du SRAS. Ce dernier qui est un Syndrome Respiratoire Aigu et sévère a été la cause de mort de milliers de personnes au cours d’une pandémie entre 2002 et 2003. La croyance actuelle est que, tout comme d’autres maladies mortelles telles le virus Ebola, le virus de Marburg et le MERS, la maladie est originaire des chauves-souris, avec le premier homme infecté pour la première fois dans la province de Guangdong, dans le sud de la Chine, en 2002. Les symptômes de la maladie comprennent la fièvre, des malaises, des myalgies, des maux de tête, de la diarrhée et des frissons.
20. Grippe
Au cours d’une saison typique, jusqu’à 500 000 personnes dans le monde meurent de la grippe. Cependant, de nouvelles souches de grippe émergent, provoquant une pandémie massive. L’un des cas de grippe les plus meurtriers de l’histoire est la grippe espagnole de 1918 qui a rendu malade jusqu’à 40 % de la population mondiale, tuant finalement environ 50 millions de personnes. Bien que certains aient soutenu que le coronavirus est le virus du siècle que nous attendions, il y a encore une chance que nous connaissions une pandémie bien pire que la COVID-19 dans les années à venir. Des choses simples comme se laver les mains et se faire vacciner régulièrement contre la grippe peuvent aider à combattre la grippe dans sa forme standard.
19. Le VIH SIDA
Considéré aujourd’hui par comme l’une des maladies les plus vieilles du monde, le SIDA mérite son apparition dans cette revue.
Le VIH, virus responsable du SIDA est considéré comme l’un des virus les plus meurtriers. Selon l’OMS, le virus de l’immunodéficience humaine est un scandale majeur de santé publique mondiale.
En effet, le VIH a coûté la vie à 32 millions de personnes depuis sa découverte. Le virus cible le système immunitaire en détruisant des cellules cruciales dans le corps, empêchant considérablement le corps de combattre les affections.
Les cellules CD4 sont détournées par le VIH. Elles se reproduisent à l’intérieur de ces dernières (les CD4) en vue de fragiliser l’immunité de l’organisme.
La bonne nouvelle, c’est qu’il y a eu beaucoup de grandes percées dans la recherche sur le VIH. Selon l’OMS, près de 40 millions de personnes vivent avec la maladie. Une grande partie des personnes infectées étant capables d’en survivre aujourd’hui sans aucune complication. D’autant que le virus persiste toujours, découvrons en quelques lignes, ce qu’il en est de ce dernier.
Qu’est-ce que le VIH ?
L’abréviation VIH signifie Virus de l’Immunodéficience Humaine. Le virus endommage les propres défenses d’un organisme qui sont censées protéger ce dernier contre d’autres agents pathogènes.
Si une infection par le VIH n’est pas traitée, à un moment donné, le corps ne pourra plus se défendre contre d’autres agents pathogènes et tombera gravement malade. Ceci, même devant les maladies normalement inoffensives. Cette condition est alors appelée SIDA.
Différence entre le SIDA et le VIH
Si le SIDA est l’abréviation de syndrome d’immunodéficience acquise. Alors, par traduction elle signifie une faiblesse acquise du système immunitaire. Ce terme n’est donc utilisé qu’à la suite d’une infection par le VIH non traitée.
Comment se transmet le VIH ?
Le VIH être transmis par contact avec des fluides corporels infectieux, s’ils pénètrent sur des plaies ouvertes ou des muqueuses d’un sujet non infecté. Le VIH est particulièrement présent dans les fluides corporels qui jouent un rôle pendant les rapports sexuels. Par exemple dans le sperme, les sécrétions vaginales, dans le liquide de la muqueuse intestinale et dans le sang (menstruel).
Les principales voies de transmission du VIH sont les relations sexuelles vaginales et anales non protégées et l’ingestion de sang ou de sperme dans la bouche lors des relations sexuelles orales.
Comparé à d’autres agents pathogènes, le VIH est plus difficile à transmettre. C’est pourquoi il n’est pas transmis dans les situations de tous les jours, même pas lors d’étreintes, de caresses ou de baisers. Vous ne pouvez pas non plus être infecté par l’air, par la toux ou les éternuements.
Moyens de protection du VIH
Il n’y a pas de vaccination contre le VIH. Pourtant, il existe une protection simple et efficace : les préservatifs. Ils protègent du VIH lors des rapports sexuels de même que d’autres IST. Et si votre partenaire (sexuel) est séropositif, obtenez des conseils sur la manière dont vous pouvez réduire davantage le risque d’infection grâce à une thérapie anti-VIH.
Peut-on vivre avec le VIH ?
C’est la dernière question la dernière question sur le SIDA que répondra notre magazine avant d’aborder la suite des maladies mortelles de la revue.
Une infection à VIH traitée avec succès peut être décrite comme une maladie non chronique. Les personnes affectées ont une espérance de vie similaire à celle des personnes non séropositives. Qu’il s’agisse d’un travail, de loisirs ou de sexualité, les personnes séropositives peuvent mener une vie presque tout à fait normale. Malheureusement, ils sont souvent victimes de rejet et de discrimination, d’insultes et même d’agressions physiques.
Pour cela : Soyez solidaire ! Avec suffisamment de rapprochement avec des personnes séropositives, les préjugés peuvent être brisés afin que le VIH ne soit plus une barrière à la cohésion du monde.
18. La variole
Certains chercheurs ont affirmé que la variole pourrait faire un retour en force. Pourtant, dès le début des années 1980, l’OMS a déclaré que le monde était exempt de variole.
La variole est considérée comme l’une des maladies les plus dangereuses, mais les plus historiques. Causée par le virus de la variole, la maladie produit une éruption cutanée caractéristique, surtout sur le visage, les bras et les jambes. Avant la première vaccination dans les années 1980, la variole existait déjà et comptabilisait ses 3 000 ans d’existence.
Elle était l’une des maladies les plus redoutées de l’histoire. Rien qu’au 20e siècle, 300 millions de personnes en seraient mortes.
On parle encore de la variole parce que l’OMS et d’innombrables gouvernements dans le monde pensent que des virus de cette dernière pourraient être libérés intentionnellement pour faire des dégâts.
17. La peste
Comme nous l’avons mentionné ci-dessus, la variole est effacée du monde. Cependant, l’ancien tueur suivant est toujours très présent et apparaît dans des endroits du monde entier : la peste.
La peste est une maladie infectieuse responsable de la disparition d’environ 33 % de la population en Europe au cours du 14e siècle, soit environ 50 millions de personnes. Elle est causée par la bactérie Yersinia Pestis véhiculée par les petits mammifères et leurs puces.
Prenant des formes septicémiques et pulmonaires, la maladie mortelle peut avoir un taux de létalité de 30 % à 100 % si elle n’est pas traitée. Les pays ayant signalé les cas de peste sont entre autres : la République démocratique du Congo, le Madagascar et le Pérou. En fait, de 2010 à 2015, 3248 cas et 584 décès ont été signalés dans le monde.
16. L’hépatite
L’hépatite est une inflammation du foie. C’est une des maladies qui ne pardonne pas sa cible. Une inflammation est un gonflement qui se produit lorsque les tissus du corps sont blessés ou infectés. Ce gonflement et ses dommages peuvent très facilement affecter le bon fonctionnement de votre foie. Vous n’avez donc qu’à vous informer et à en être vigilant.
L’hépatite peut être une infection aiguë à court terme ou une infection chronique à long terme. Certains types d’hépatite ne provoquent que des infections aiguës. D’autres types, des infections aiguës et chroniques.
Les causes de l’hépatite ?
Il existe différents types d’hépatite, avec différentes causes :
Le type d’hépatite le plus courant et répandue est l’hépatite virale. Elle est causée par l’un des nombreux virus à savoir : les virus de l’hépatite A, B, C, D et E. Les virus D et E de l’hépatite sont les plus rares aussi bien en Amérique qu’en Afrique en passant par l’Europe. Vous pourriez facilement éviter l’hépatite alcoolique car, lui il est causé par une forte consommation d’alcool.
L’hépatite toxique peut être causée par certains poisons, produits chimiques, médicaments ou suppléments.
L’hépatite auto-immune est un type chronique dans lequel le système immunitaire de votre corps attaque votre foie. La cause n’est pas connue, mais la génétique et votre environnement peuvent jouer un rôle potentiel dans son déclenchement.
Quels sont les symptômes de l’hépatite ?
Certaines personnes atteintes d’hépatite ne présentent aucun symptôme et ne savent pas qu’elles sont infectées. Si vous devez avoir des symptômes d’une des formes de l’hépatite, ils peuvent inclure :
- de la fièvre,
- la fatigue,
- les pertes d’appétit,
- les nausées et/ou les vomissements,
- La douleur abdominale,
- l’urine foncée,
- selles de couleur argile,
- des douleurs articulaires et/ou
- un jaunissement de la peau et des yeux.
Si vous avez une infection aiguë, vos symptômes peuvent apparaître entre 2 semaines et 6 mois après l’infection. Mais, si vous souffrez d’une infection chronique, il se peut que vous n’ayez des symptômes que plusieurs années plus tard.
Quels autres problèmes l’hépatite peut-elle causer ?
L’hépatite chronique peut entraîner des complications telles que la cirrhose (cicatrisation du foie), l’insuffisance hépatique et le cancer du foie. Seuls un diagnostic et un traitement précoces de l’hépatite chronique peuvent prévenir ces complications.
15. Le choléra
Lorsqu’il n’est pas traité, le choléra peut être extrêmement mortel. Tuant en quelques heures, l’infection diarrhéique aiguë est causée par l’ingestion ou la consommation d’aliments souillés ou d’eaux contaminées par la bactérie Vibrio choléra. Cette maladie est l’une des plus mortelles dans les pays en développement.
On pense qu’il y a 1,3 à 4,0 millions de cas de choléra avec un nombre de décès estimé entre 21 000 et 143 000. En buvant de l’eau souillée ou en mangeant des aliments infectés, les symptômes ont tendance à apparaître dans les intervalles de 12 heures à 5 jours au maximum.
L’OMS est aujourd’hui à pied d’œuvre. Cette dernière travaille à la prévention du choléra dans tous les pays du monde. Elle procède entre autres à la collaboration avec des organisations pour fournir de l’eau potable et des installations sanitaires.
14. L’accident vasculaire cérébral (AVC)
L’AVC est une maladie redoutée et mortelle. Elle est la conséquence d’une interruption brusque de la circulation sanguine dans le cerveau. Étant une affection cardiocérébrale comme la première maladie abordée par la revue (la cardiopathie ischémique), cette dernière subvient à la suite de la cassure d’un vaisseau sanguin. De rares fois, elle subvient également à la suite du blocage du sang cérébral par un caillot. Aussi apparaît-il, à la suite de l’apparition des lésions dans le cerveau occasionné par un arrêt de l’approvisionnement de ce dernier en sang.
L’AVC est la conséquence directe de l’hypertension artérielle et de l’exagération dans la consommation des aliments gras et riche en sel. La brutalité du choc entraîné dans l’organisme humain fait de cette maladie, une urgence médicale. Elle draine de sévères symptômes à savoir : des troubles de la marche, de la parole et de la compréhension, ainsi que des paralysies ou des engourdissements du visage, d’un bras ou d’une jambe.
En manque de traitement instantané, il s’en suit un décès inconditionné. Parlant des manifestations, les pertes délirantes de la mémoire peuvent en être également incluses. Les prochaines lignes de cette revue pourront mieux vous informer sur l’AVC.
Quels sont les différents types d’AVC ?
Il existe trois types d’AVC : les deux premiers sont causés par l’obstruction d’une artère cérébrale (AVC ischémique). Ils sont les plus répandus et couvrent environ 80 % de tous les accidents vasculaires cérébraux. Le troisième est causé par une hémorragie dans le cerveau.
Comment se prévenir d’un AVC ?
Un traitement précoce avec des médicaments tels que des anticoagulants peut minimiser les lésions cérébrales. D’autres traitements visent à limiter les complications et à prévenir les autres formes d’AVC qui peuvent éventuellement vous atteindre.
Il est impérieux d’adopter de saines habitudes de vie et d’alimentation. Par exemple, ne plus fumer et éviter les abus d’alcool. Trouver les moyens d’intégrer des activités physiques dans son quotidien en vue de bruler les calories excédentaires de l’organisme pourrait être une grande thérapie contre l’AVC. Pour les hypertendus, les activités sportives éliminent le taux excédentaire de sel dans l’organisme.
Surtout, il vous serait prudent d’anticiper sur votre capacité à affronter les situations stressantes. Vous pouvez y parvenir en contrôlant votre tempérament, vos sauts d’humeurs et savoir vous maitriser devant les situations frustrantes. La vie n’est pas toujours rose et à tout bout de champ, l’inattendue pourrait vous secouer. Découvrez à présent la 13e maladie mortelle de la revue.
13. L’anémie, qu’est-ce ?
L’anémie est due à un taux d’hémoglobine anormalement bas dans le sang humain. C’est une maladie qui ôte sans égard la vie si les dispositions curatives ne sont pas vite adoptées sur un sujet atteint de celle-ci. Cette substance appelée hémoglobine est contenue dans les globules rouges du sang. Elle leur permet de transporter l’oxygène vers tous les organes du corps. Le taux normal de cette dernière varie en fonction du sexe et de l’âge.
Le diagnostic d’anémie est posé lorsque le taux d’hémoglobine est inférieur à ces seuils à savoir :
- 14 grammes par décilitre de sang (ou g/dl) chez les nouveau-nés ;
- 13 g/dl chez les hommes adultes ;
- 12 g/dl chez les femmes adultes ;
- 10,5 g/dl chez les femmes enceintes à partir du deuxième trimestre de la grossesse.
Comprendre à fond l’anémie passe aussi par la connaissance des constituants du sang humain. Découvrons les différents composants du sang humain.
Les différents types de cellules contenues dans le sang
Le sang contient trois types de cellules :
- les globules rouges ou érythrocytes, qui contiennent l’hémoglobine, responsable du transport de l’oxygène ;
- les globules blancs ou leucocytes, qui défendent l’organisme contre les infections, et
- les plaquettes sanguines, qui participent à la coagulation du sang en cas d’hémorragie.
Chaque jour, des millions de nouveaux globules rouges sont produits pour remplacer ceux qui sont normalement détruits. Ils sont fabriqués par la moelle osseuse. Pour produire des globules rouges, le corps a besoin de différents éléments qui sont apportés par l’alimentation : le fer, la vitamine B12 et la vitamine B9.
Comment se développe l’anémie ?
Il existe deux grands types d’anémie : l’anémie centrale et l’anémie périphérique.
Anémies centrales : une mauvaise production de la moelle osseuse.
- Les anémies centrales sont dues à une production insuffisante de globules rouges et d’hémoglobine par la moelle osseuse. Celle-ci peut être due à une carence en fer, en vitamine B12 ou en vitamine B9 qui sont des éléments indispensables à la production d’hémoglobine et de globules rouges. Il s’agit de la cause la plus fréquente d’anémie ;
- une maladie inflammatoire chronique. L’utilisation du fer pour la production de globules rouges peut être perturbée en raison des mécanismes inflammatoires observés dans les infections, les cancers et les maladies inflammatoires chroniques ;
- une carence en érythropoïétine (ou EPO). Cette hormone, qui stimule la moelle osseuse, est normalement produite par les reins. Une anémie peut donc être liée à une maladie rénale ;
- un dysfonctionnement de la moelle osseuse, le tissu situé dans les os où sont produits les globules rouges et l’hémoglobine. Cette insuffisance de la moelle osseuse peut être causée par une substance toxique ou un médicament. Elle peut également survenir en raison d’un cancer ou du processus naturel de vieillissement…
La carence en fer (ou le manque de fer) est la principale cause d’anémie en Europe occidentale et dans le monde. Plus de 1,5 milliard de personnes en souffrent.
Les femmes enceintes sont particulièrement touchées, surtout en fin de grossesse. Leurs besoins en fer augmentent considérablement en raison de la croissance du fœtus et du placenta ainsi que de la forte augmentation du volume sanguin.
Anémies périphériques : une perte ou une destruction des globules rouges.
La moelle osseuse fabrique normalement les globules rouges, mais une anémie résulte soit d’une perte de sang, soit d’une destruction des globules rouges. La cause de cette perte peut être :
- gynécologique : règles très abondantes, fibromes utérins !
- Digestive : hémorragies gastro-intestinales (ulcère gastro-duodénal, colite ulcéreuse, polypes du côlon…),
- urologique : par ex. cancer de la vessie, et
- destruction anormale des globules rouges ou hémolyse.
Dans le dernier cas, on parle d’anémie hémolytique, une forme plus rare d’anémie.
12. La Rage
La rage est mortelle !
C’est vrai qu’elle n’est plus une si grande menace en Occident.
Aujourd’hui en occident, la presque totalité des personnes est prévenue et immunisée contre les maladies malignes. L’accès aux vaccins réduit donc les risques de contamination même s’il s’agit des affections liées aux animaux de compagnie.
Malheureusement, dans des endroits comme l’Inde ou l’Afrique, la rage est un problème sérieux. La maladie virale attaque directement le système nerveux. Elle affecte tous les animaux à sang chaud. Le mode d’action de cette dernière est d’entrer généralement en contact avec la salive par une morsure qui blesse la peau, ou même l’entrée d’une plaie préexistante.
Fait intéressant, 40 % des personnes mordues par des animaux présumés enragés sont des enfants de moins de 15 ans, tandis que 99 % des transmissions de la rage se font du chien à l’homme.
D’ici 2030, l’Organisation mondiale de la santé vise à réduire à zéro le nombre de décès humains liés à cette vilaine maladie qui complique la vie aux humains.
11. Les diarrhées sévères
Les maladies diarrhéiques font également partie des maladies pour lesquelles le nombre de décès a le plus diminué. Le nombre de décès dus aux maladies diarrhéiques dans le monde est passé de 2,6 millions en 2000 à 1,5 million en 2019.
Ce dernier est généralement le symptôme d’une infection gastro-intestinale qui peut être causée par différentes bactéries, virus ou parasites. La diarrhée sévère peut mettre la vie en danger, en particulier chez les jeunes enfants et les personnes sous-alimentées ou immunodéprimées.
10. La maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer et les autres formes de démence font désormais partie des dix principales causes de décès dans le monde selon l’OMS. Sur le continent américain et en Europe, elles y arrivent même en troisième position contrairement au continent africain et asiatique où ils sont un peu moins fréquents.
Ici, les femmes paient un tribut disproportionné. En effet, 65 % des personnes décédées des suites la maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence dans le monde étaient des femmes.
9. Le diabète
Crié dans toutes les rues du monde, le diabète résulte d’un taux de glycémie (taux de sucre) trop élevé dû à un manque d’insuline ou à une résistance de l’organisme à l’action de cette hormone. Le nombre de décès dus au diabète a augmenté de 70 % dans le monde entre 2000 et 2019. C’est donc une affection très dangereuse et mortelle !
8. Insuffisance rénale chronique
L’insuffisance rénale chronique est une dégradation du fonctionnement des deux reins ou d’un des deux reins. Ces derniers par ailleurs, ne parviennent plus à filtrer correctement le sang. La transplantation rénale devient le meilleur traitement pour améliorer la survie de tout sujet atteint de cette pathologie.
7. Ebola
Vous souvenez-vous de la peur suscitée par Ebola il y a quelques années ?
Eh oui ! Bien que la maladie soit très rare, elle est extrêmement mortelle, et souvent une infection de risque accru pour ceux qui l’attrapent.
Le virus Ebola se propage généralement via les fluides corporels humains. La plupart des personnes qui contractent la maladie ont touché des personnes atteintes ou même les surfaces des vêtements contaminés par ces fluides. Ebola est connue pour se propager très rapidement et prendre le contrôle du système immunitaire du corps. Il est connu également pour provoquer des douleurs musculaires, des maux de tête, une faiblesse, des diarrhées, des vomissements et même des saignements de la bouche et du nez.
Avec un taux de létalité moyen d’environ 50 %, ce dernier est vraiment une maladie effrayante. Une nouvelle épidémie d’Ebola a attiré l’attention du monde entier en 2014 et a duré jusqu’en 2016. Pas moins de 11 325 personnes sont mortes pendant ladite épidémie, tandis que 28 652 personnes auraient été infectées par la maladie.
En 2018, une autre épidémie de la maladie a également eu lieu en République démocratique du Congo, faisant plus de 2 000 morts.
En définitive, la lutte contre Ebola n’est pas facile, car il n’existe pas de traitement fiable contre le virus. Néanmoins, des vaccins et des traitements expérimentaux sont actuellement testés pour lutter contre de futures épidémies de ce dernier.
6. Le virus de Marburg
Le virus de Marburg a été identifié pour la première fois en 1967 et présente certaines similitudes avec l’Ebola. Ceci, en raison de la capacité du virus de Marburg à provoquer également des fièvres hémorragiques.
Cela signifie que les personnes atteintes du virus de Marburg souffrent de symptômes similaires, tels que la fièvre et les saignements dans tout le corps. Si la maladie n’est pas correctement traitée, elle peut entraîner une série de défaillances d’organes et finalement déboucher sur la mort.
Lorsque le virus de Marburg a été découvert pour la première fois dans un laboratoire en 1967, son taux de mortalité a fluctué autour de 25 %. Mais lorsque cette dernière est réapparue entre 1998 et 2000, ce chiffre a dépassé les 80 %.
Ce qui est heureux de nos jours est la disparition progressive de cette maladie de la vie quotidienne.
5. Les complications néonatales
Les principales causes de décès chez les nouveau-nés sont les complications dues à une naissance prématurée, les infections néonatales et l’asphyxie périnatale. En effet, les maladies néonatales se classent au cinquième rang des principales causes de décès dans le monde. Elles font toutefois partie des maladies pour lesquelles le nombre absolu de décès a le plus diminué dans le monde au cours des deux dernières décennies.
En 2021, elles ont coûté la vie à 2 millions de nouveau-nés et de jeunes enfants, contre 3,2 millions en 2000. Cette mortalité périnatale est en baisse en Europe, mais continue de sévir en France et en Afrique. Il n’est donc pas question de se reposer tant qu’elle persiste encore dans le monde. Ce qui urge est de renforcer le suivi prénatal des femmes enceintes !
4. Les infections des voies respiratoires
Les infections des voies respiratoires inférieures restent la maladie transmissible qui cause le plus de décès dans le monde, se classant au quatrième rang des causes de décès les plus fréquentes.
Les agents pathogènes respiratoires sont présents partout dans le monde et provoquent de graves épidémies accompagnées de symptômes sévères. Les infections respiratoires touchent tous les groupes d’âge et constituent une cause importante de décès, en particulier chez les patients immunodéprimés.
Selon les statistiques publiées par l’Union européenne, 8 sur cent personnes meurent chaque mois des maladies respiratoires. Les agents pathogènes peuvent correspondre à tous les types de micro-organismes, tandis que la plupart des infections sont causées par des virus. Les infections peuvent par ailleurs, affecter la partie supérieure ou inférieure des voies respiratoires. Généralement, la partie inférieure des poumons est souvent moins touchée. Il n’y a donc que les parties supérieures qui sont le plus souvent gravement affectées.
Les infections des voies respiratoires supérieures touchent le nez, les sinus, le pharynx et le larynx. Les infections les plus courantes sont la grippe et le rhume. Par contre, les infections des voies respiratoires inférieures concernent la trachée, les voies respiratoires et les poumons.
La pneumonie et la bronchite en constituent ses formes les plus courantes. Toutefois d’après les dernières sorties de l’OMS, le nombre de décès dus aux infections des voies respiratoires inférieures a considérablement diminué, passant de 3,06 millions en 2000 à 2,6 millions en 2021 d’après les dernières sorties de l’OMS.
3. Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
Il y a 10 ans derrière, la BPCO était la cinquième cause de mortalité dans le monde. Malheureusement, elle est désormais passée à la troisième place, principalement en raison du tabagisme actif.
Aujourd’hui, un fumeur ou ancien fumeur sur dix dans le monde meurt des suites de la consommation du tabac. C’est certainement assez facile de l’éviter !
2. Le cancer du poumon
Encore, une maladie très éprouvante qui a décimé et continue tout de même d’ôter sans état d’âme des vies : le cancer de poumon. C’est la cause des décès liés au cancer la plus fréquente. Dans 80 à 90 % des cas, le tabagisme en est la cause.
Il existe essentiellement deux types de cancer du poumon, de différentes gravités. Le plus populaire qui s’y retrouve est le cancer lié aux cellules de la paroi bronchique.
Dans 67 % des cas sachez-le, le cancer du poumon est majoritairement diagnostiqué chez les hommes. Toutefois, le nombre de cas de cancer du poumon chez les femmes est en constante augmentation. Au cours des 20 dernières années, on a enregistré trois fois plus de cas par an et par habitante. Ces statistiques reflètent celles relatives au tabagisme chez les femmes d’où l’étroitesse de la relation entre tabagisme et cancer de poumon.
Les Différents Types de Cancer du Poumon
Le « cancer du poumon » est également appelé cancer bronchique ou carcinome bronchique. Dans la grande majorité des cas, cette affection se développe en effet à partir des cellules de la paroi des bronches et des bronchioles, les conduits par lesquels l’air s’écoule dans les poumons.
Les cancers des cellules des alvéoles qui sont les petits sacs situés à l’extrémité des bronchioles, où ont lieu les échanges gazeux avec le sang sont rares tout comme les cancers de l’enveloppe des poumons, la « plèvre ».
On distingue deux types de cancer du poumon en fonction de l’aspect microscopique des cellules à l’origine du cancer du poumon.
Cancers du Poumon À Petites Cellules
Les cancers du poumon à petites cellules représentent environ 15 % de tous les cancers du poumon et sont difficiles à traiter. Ces cancers du poumon se développent rapidement et, au moment du diagnostic, les cellules cancéreuses se voir déjà propagées dans le reste de l’organisme pour former des métastases (tumeurs filles).
Cancer du Poumon non À Petites Cellules
Le cancer du poumon non à petites cellules représente environ 85 % de tous les cancers du poumon et est plus facile à traiter, car il se développe plus lentement. Ces cancers se divisent essentiellement en trois types :
- les adénocarcinomes ;
- les carcinomes épidermoïdes, et
- les carcinomes indifférenciés à grandes cellules.
Les cancers adénocarcinomes représentent 40 % des cancers non à petites cellules. Ils touchent parfois les alvéoles et sont un peu plus fréquents chez les non-fumeurs et les femmes. Les carcinomes épidermoïdes, qui représentent également 40 % des carcinomes non à petites cellules, touchent plutôt les grosses bronches et sont liés au tabagisme.
Enfin, les carcinomes indifférenciés à grandes cellules, qui représentent 20 % des cancers non à petites cellules, se développent plus rapidement que les deux autres types et sont liés au tabagisme dans 90 % des cas.
Quel est le taux d’atteinte de la population mondiale par le cancer de poumon ?
Selon une étude bien renseignée, le cancer du poumon est le cancer le plus fréquent. On en dénombre par ailleurs, 49 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année et près de 29 000 décès par an.
Dans le rang des hommes, ce cancer est le deuxième cancer le plus fréquent après le cancer de la prostate et avant le cancer colorectal. Cette prédominance masculine ne doit cependant pas faire oublier que le nombre de cas de cancer du poumon est en constante augmentation chez les femmes également.
Découvrons à présent la dernière maladie la plus mortelle du monde qui rend exhaustive cette revue !
1. Les cardiopathies ischémiques
La 1e position de cette revue est consacrée aux cardiopathies ischémiques.
Les cardiopathies ischémiques sont un groupe de maladies très mortelles et sévères. C’est l’une des maladies cardio-vasculaires les plus répandues. Elles sont provoquées par un apport infiniment insuffisant d’oxygène au muscle cardiaque. Responsables de 16 % de tous les décès enregistrés dans le monde, les cardiopathies ischémiques représentent aussi, la première cause de mortalité la plus connue de tous les temps.
Elles sont généralement dues à un mode de vie malsain à l’exemple du manque d’activité physique, le tabagisme, le cholestérol accumulé, les situations de stress et l’obésité. Le nombre de décès dus aux maladies cardiaques a augmenté de plus de 2 millions depuis l’an 2000 et aurait atteint près de 9 millions ces dernières années selon l’OMS.
Conclusion
Nous avons tous des priorités et des occupations. Mais quoi qu’il en soit, apprenons à mettre au premier rang notre bien-être et notre santé. Cela passe par exemple, par la recherche de renseignements sur les maladies existantes au monde, leurs modes de transmission et les moyens de préventions possibles contre ces dernières.
Connaitre les maladies les plus mortelles ne nous rend pas anxieux, mais fait de nous des avertis !