La Première Guerre mondiale a conduit les nations du monde dans une impasse ayant affecté l’humanité. Cependant, même si elle a causé d’énormes dégâts, plusieurs raisons constituent les causes de cette boucherie du XXe siècle. Nous vous présentons dans cet article, le top 15 des raisons de la Première Guerre mondiale.
15. Les guerres balkaniques

Les guerres balkaniques ont couvert la période du 8 octobre 1912 au 30 mai 1913, soit 7 mois et 22 jours. La Première Guerre balkanique se solda par la victoire des États des Balkans dont les armées étaient en supériorité numérique. La fin de la guerre fut marquée par le partage de la quasi-totalité des anciens territoires de l’empire ottoman, par les membres de la ligue balkanique. Toutefois, la Bulgarie se vit écartée de ce partage territorial. Cela entraîne la Seconde Guerre balkanique, opposant ainsi les Bulgares à leurs précédents alliés serbes et grecs.
14. La crise bosniaque
La crise bosniaque est une crise diplomatique ayant opposé les grandes puissances de l’Europe dès le début du XXe siècle. Elle dura l’automne et l’hiver des années 1908 et 1909. Cette crise diplomatique a été déclenchée en octobre 1908, en raison de l’annexion des Vilayets de Bosnie et d’Herzégovine par l’empire austro-hongrois. Il faut dire que la crise bosniaque est un précurseur dont les impacts ont conduit le monde à la Première Guerre mondiale. Elle fut ainsi la dernière phase de la question d’Orient qui trouvera sa solution dans la tradition du concert de l’Europe. Notons que le concert européen regroupe en son sein les nations de la triple alliance.
13. Les crises marocaines

En 1905 et 1911, le Maroc fait objet de deux crises internationales dénommées les crises marocaines. En effet, ces crises influencent l’humanité dans le sillage de la marche des grandes nations à la guerre. Ces crises s’expliquent surtout par la manifestation d’un intérêt de colonisation du Maroc, par l’Allemagne, la France et l’Espagne. Il faut dire qu’il s’agit surtout de crises diplomatiques en rapport au Maroc, entre la République française et l’Empire allemand dès le XXe siècle.
12. La radicalisation du nationalisme
La radicalisation du nationalisme a contribué au déclenchement du processus d’érosion dans l’empire austro-hongrois. En effet, c’est depuis la fin du XIXe siècle, que le nationalisme s’était consolidé dans les tendances européennes. Cette idéologie du nationalisme sollicitait l’idée selon laquelle l’unité d’un peuple serait basée sur la culture, la langue, l’économie et la géographie. Cette conception donnait une nouvelle dimension au nationalisme à l’époque. Toutefois, le nationalisme embrassait une autre idée qui prévoyait l’administration d’une nation à travers l’assurance de son autonomie nationale.
11. L’expansion de l’impérialisme européen

Le XXe siècle est marqué par une montée de la production de biens de consommation industrialisés. Cet état de choses nécessitait de nouveaux marchés afin de faire écouler les productions et favoriser l’approvisionnement de nouvelles matières premières. Ainsi, les États européens ayant été poussés par le nationalisme commencèrent la course à la domination du territoire africain. L’objectif de cette compétition de conquête n’était nul autre que celui de faire du continent africain, un champ de ressources. Pour cela, l’impérialisme constituait un réel problème interne pour l’Europe, notamment en raison du partage inégal des colonies africaines. Il faut dire donc que l’expansion de l’impérialisme européen est l’une des raisons qui ont favorisé l’avènement de la Première Guerre Mondiale.
10. Le rapatriement des capitaux
Les capitaux constituent une partie de la force des nations modernes. Ils leur servent à exercer des actions l’une sur l’autre. Ainsi, les investissements étrangers en 1914 ont commencé à être réduits, entraînant donc l’accroissement des remises de dividendes. C’est ce qui provoque la liquidation du 29 juillet 1914, en raison du déficit de capitaux bancaires pour les reports. Cette crise économique affaiblit les bénéfices des grandes nations qui se déclarent la guerre entre elles. Il faut dire que le rapatriement de capitaux peut causer la fermeture des banques et entraîner la chute de l’économie des pays qui en sont victimes.
9. La délocalisation massive d’activités industrielles

En août 1914, les entreprises sont désorganisées et se retrouvent au bord de l’impasse en raison du manque de la main-d’œuvre. Cette impasse entraîne la délocalisation massive des activités industrielles, dans les zones peuplées. Il faut dire que c’est l’une des raisons qui ont favorisé l’occupation des territoires aux grandes nations. Elles en profitèrent pour aguerrir leurs troupes en attendant que la guerre telle qu’annoncée ne commence. Aussi, en raison de ces délocalisations massives, plusieurs entreprises du Nord ayant subi les occupations de grandes puissances ont délocalisé leurs activités. Elles ont muté vers la « France libre ».
8. La concurrence économique
Au regard des diverses révolutions industrielles, l’Angleterre, la France et l’Allemagne, devinrent les grandes puissances européennes. En effet, l’essor économique et industriel accéléré de l’Allemagne va inquiéter les deux autres puissances. C’est dans ce sillage qu’à l’aune de la Première Guerre Mondiale, l’Angleterre perd les rênes du commerce européen. Cet échec de l’Angleterre sur le marché commercial de l’Europe favorisa les intérêts de l’Allemagne. Cela expliquait la concurrence économique qui se prévoyait au sein des grandes puissances de l’Europe.
7. La course aux armements

L’essor de l’industrie de l’armement a fait naître un climat de tension qui a entraîné la course aux armements. À cet effet, plusieurs pays d’Europe commencèrent à investir dans le domaine militaire. Ces pays augmentèrent leurs dépenses militaires qui devinrent plus lourdes avec une augmentation considérable des soldats. Cette course aux armements favorisa aux nations un essor de la flotte de guerre maritime et celui des armes lourdes. C’est ce qui a permis la construction en Allemagne et en Angleterre, de puissants cuirassés tels que le Dreadnought et le mastodonte. L’ensemble de ces facteurs avait mis le continent européen dans l’attente d’un conflit général imminent.
6. L’essor de l’industrie de l’armement
En Europe, on constate un développement exponentiel des entreprises fabricantes d’armes. En effet, l’industrie de l’armement a grimpé à un niveau élevé de développement. Ainsi, ce développement impliquait la fabrication de nouvelles armes et bien plus sophistiquées que celles existantes. On pouvait dénombrer les armes biologiques, les lance-flammes, les mitrailleuses, les grenades, les chars de guerre, les avions, etc. Pour cela, plusieurs pays commencèrent à s’investir essentiellement dans la conception des armes. Faut-il le dire, au fur et à mesure que les armes étaient fabriquées, d’autres nations étaient disposées à en faire usage. Notons que c’est ce qui entraîna une autre dimension de fourniture d’armes.
5. La triple entente

Contrairement à la « triple alliance », la triple entente rassemble la France, l’Angleterre et la Russie. Cependant, les deux blocs partagent le même objectif quant au soutien des différents pays qui les constituent. Malgré leurs rivalités en méditerranée, en Asie et en Europe, ces nations de la triple entente se sont engagées dans une relation d’entraide. Cette relation entre les nations qui se soutiennent l’une contre l’autre, déclenche la course aux armements.
4. La triple alliance
De 1882 à 1915, l’empire allemand, la double monarchie austro-hongroise et le royaume d’Italie concluent une entente. C’est cette entente qui porte le nom de « triple alliance ». La relation des nations constituant cette alliance est basée sur une coopération navale et une fourniture d’unités importantes. Ainsi, il s’agissait d’une relation d’interdépendance entre les trois nations. Encore appelée la Triplice, la triple alliance regroupe des États européens qui la avaient pour objectif la prévention de toute attaque provenant d’un bloc d’ailleurs. C’est surtout une relation de soutien de l’une envers l’autre, en cas d’attaque d’ennemies.
3. Les tensions géopolitiques

Le climat géopolitique en Europe n’était nullement meilleur à l’époque. En effet, c’est dans l’optique d’élargir leurs zones de contrôle et faire preuve de leur puissance que les nations se sont affrontées. Le conflit franco-allemand favorisa la revendication par la France de l’Alsace et la Lorraine, à l’Allemagne au XXe siècle. Il faut dire que ces territoires ont été annexés de la France par l’Allemagne lors de la guerre franco-prussienne au XIXe siècle. Ce fut sous la direction de Bismarck, alors chancelier du Reich. Aussi, l’Allemagne disputait les rênes du marché avec la Grande-Bretagne qui la dominait. Cela entraîne un conflit entre les deux nations, lequel conflit est dénommé le « conflit anglo-allemand ».
2. La crise de juillet 1914
Il s’agit d’une crise diplomatique ayant été déclenchée par l’attentat qui a coûté la vie au prince héritier de l’Autriche-Hongrie. La crise débute le 28 juin 1914, jour de l’assassinat de François Ferdinand et prend fin le 1er août 1914. En effet, c’est à cette date que le Reich impérial déclare sa guerre à l’empire russe. Il faut dire que c’est l’enchaînement de ces évènements fâcheux qui constitue l’une des causes immédiates de la Première Guerre mondiale. Cette guerre s’explique et s’interprète par l’avènement de violentes controverses, qu’il s’agisse dans l’opinion publique ou dans l’investigation historique des pays qui se font la guerre.
1. L’assassinat de François Ferdinand

François Ferdinand est le prince héritier de l’Autriche-Hongrie. Il décède le 28 juin 1914, assassiné à Sarajevo, ville capitale de la Bosnie. Son meurtrier, un étudiant du nom de Prinzip est membre d’une organisation terroriste du nom de « Main Noire ». En effet, c’est grâce à la complicité des officiers serbes que le jeune homme a pu réussir son attentat en assassinant le prince héritier. Pour cela, la Serbie s’oppose à la participation des officiers de l’Autriche-Hongrie à l’enquête de leur souverain sur son territoire. L’Autriche-Hongrie envoie donc un ultimatum qui ne sera pas respecté. Cela déclenche le 28 juillet 1914, la guerre de l’Autriche-Hongrie contre la Serbie, soit un mois après l’assassinat de François Ferdinand.