La diversité des espèce est d’une nécessité absolue. Elle permet de préserver non seulement notre cadre de vie, mais aussi celui des animaux. Cela joue un rôle crucial dans la préservation de l’écosystème. On lui doit surtout le bien-être de la planète. Découvrez 15 faits intéressants sur la biodiversité.
15. Il s’agit d’un concept récent
On appelle biodiversité, les milieux de vie ou habitats des êtres vivants. C’est aussi l’ensemble des relations des êtres vivants avec cet habitat, mais aussi entre eux. D’après sa définition, il est aisé de comprendre que les interactions observées dans l’écosystème existent depuis la nuit des temps. La protection de la biodiversité a été lancée comme une idée nouvelle même si on savait tous ce que c’était.
C’est au cours de l’année 1980 que les activistes ont décidé d’en faire leur bataille. Ils ont opté pour la protection de l’écosystème contre les attaques dont elle est la cible. L’importance de la préservation de la biodiversité pour le monde a été reconnue pour la première fois en 1992. Un traité a même été signé au cours de ce sommet de la terre à Rio de Janeiro au Brésil.
14. Il existe trois types de biodiversité
Toutes les variations et composants de l’écosystème sont inclus dans le concept qu’est la biodiversité. Trois formes de diversités peuvent être trouvées dans le monde vivant. Il y a la diversité écologique. Relative à l’écosystème, elle concerne tous les changements qu’on peut observer dans la nature. L’écosystème lui-même est constitué des forêts, lacs, montagnes et autres endroits où les êtres vivants s’épanouissent.
La diversité spécifique concerne les différentes espèces qui vivent dans l’écosystème. Il s’agit ici d’assurer la pérennité de chacune des espèces sans que ce soit au dépend des autres. Le but est d’éviter au maximum la disparition de certaines espèces. Quant à la diversité génétique, elle concerne toutes les études qui ont pour but de créer de nouvelles espèces. Cette dernière est utilisée la plupart du temps pour varier les espèces végétales. Mais, on en fait usage quelques fois chez les animaux pour préserver les espèces en voie de disparition.
13. Rôle de la biodiversité
La biodiversité a un rôle crucial dans la préservation de l’écosystème. Elle sert à assurer la fourniture de matières aux êtres vivants. Cette dernière assure également la réalisation d’actions irremplaçables. Au quotidien, elle aide les espèces à se procurer l’oxygène de l’air, grâce aux plantes ; de la nourriture, mais aussi des médicaments.
Aucune des espèces présentes sur terre n’est capable de vivre sans ces trois choses. De plus, elle est indispensable à la fertilisation des sols et à leur épuration. Qu’en serait-il donc de la fabrication du miel, si aucune abeille ne venait butiner sur les fleurs ? Chaque composant de l’écosystème a un rôle qui lui est propre et sans lequel celui-ci s’effondrerait.
12. Importance de la biodiversité
L’existence de la biodiversité est essentielle pour développer naturellement les différents écosystèmes. L’altération des conditions de l’environnement ne peut être enrayée que grâce à la capacité d’adaptation et de stabilisation de la biosphère. Cela nécessite une grande diversité biologique.
Beaucoup de personnes dépendent du maillage de vie que constitue la biodiversité. Ensuite, la nature apporte un peu plus de la moitié du Produit Intérieur Brut (PIB) du monde. On compte à près de deux millions, les personnes qui subsistent grâce aux forêts. L’importance de la biodiversité se trouve surtout dans sa capacité à stabiliser le climat et à améliorer la croissance économique.
11. Impacts positifs de l’Homme
La destruction de l’écosystème a des répercussions sur toutes les espèces, y compris l’homme. Étant la seule espèce dotée de conscience et de raison, il lui revient d’œuvrer pour préserver son cadre de vie. Il est vrai que la dégradation de l’écosystème est due en majeure partie aux activités humaines. Mais, certains en ont pris conscience et travaillent aujourd’hui pour la préserver.
Ainsi, l’homme œuvre à faire renaître son milieu de vie. Pour cela, il met sur place des espaces verts en introduisant les espèces qui pourraient y vivre. Un pays peut avoir plusieurs parcs abritant les espèces qu’on peut y trouver. Toutes les espèces, aussi bien animales que végétales peuvent y être représentées. Par la signature de traités comme celui de Nagoya ou encore l’avènement de Greenpeace, la réhabilitation des milieux de vie n’est plus utopique.
10. Estimation de la biodiversité
Il est possible d’estimer la diversité biologique dans la nature. Elle se fait grâce à la variation d’un seul paramètre. Il suffit d’identifier les caractères faciles à mesurer. Il s’agit du nombre d’espèces présentes dans la nature. Les chercheurs ont toujours considéré l’abondance comme un indicateur pertinent. Sa sensibilité aux petites dynamiques en fait l’outil parfait d’évaluation de l’évolution des espèces dans l’écosystème.
9. Les valeurs de la biodiversité
Il existe plusieurs approches et modes de valorisation de la biodiversité. Ils sous-tendent trois différents ensembles de valeurs. La valeur patrimoniale est démontrée par les différentes espèces qui peuplent le territoire d’un pays. C’est la vitrine touristique du pays. La faune et la flore font office d’entraîneur à la visite.
La biodiversité a aussi une valeur instrumentale. Certains pays possèdent des espèces végétales ou animales assez rares. Ces êtres vivants pourraient être utilisés pour promouvoir l’image du pays à l’étranger. Comme exemple, les gens du monde entier visitent la Chine pour rencontrer les derniers pandas géants qui y vivent.
Cependant, la valeur intrinsèque de la diversité biologique est souvent décriée. Certains pensent qu’elle ne fait pas bon ménage avec les autres valeurs. Pour d’autres, cette dernière est l’opposée de la valeur instrumentale. Cependant, la valeur intrinsèque concerne seulement la biodiversité et certains de ses composants. Aucune valeur n’est accordée à l’utilisation qui peut en être faite.
8. La tenue de la COP 15
La COP 15 est une organisation ou plutôt une réunion de négociants qui a pour rôle de conclure un accord. Cet accord concerne la biodiversité et est relatif à la création d’un nouveau cadre mondial. Elle a eu lieu cette année du 7 au 19 décembre à Montréal au Canada. Plusieurs centaines de personnes de plusieurs pays y participent. Les négociants soumettent des propositions que les observateurs présents analysent. Au final, un accord est retenu et tous les pays représentés doivent s’y tenir.
7. Les avantages de la biodiversité
Jouant un rôle dans le bon fonctionnement de l’écosystème, la biodiversité est très importante. Notre vie est plus agréable avec les différents services qu’elle nous rend. On lui doit la pollinisation des plantes, la purification de l’air du CO2 qu’elle contient. Elle stocke et purifie l’eau douce des cours d’eau ou encore retient les sols et les empêcher de s’éroder.
6. L’impact de la COP15
Le sommet des pays de la COP15 répond aux dispositions de la convention sur la diversité biologique. Il met un accent particulier sur la préservation de l’écosystème. Cette organisation est composée d’organismes spécialistes des questions de climat et d’environnement. Elle a pour but la réhabilitation des espèces dans leurs milieux naturels. Cette dernière est pour beaucoup de choses dans la diminution des gaz à effet de serre et la protection des animaux en voie de disparition.
5. L’avènement des milieux artificiels
La principale cause de la dégradation des milieux naturels est leur conversion en milieux artificiels. Pour faciliter son quotidien, l’homme use de son milieu de vie comme il lui plaît. Le drainage des cours d’eau en posant des barrages empêche le passage des animaux. Le cycle de reproduction de certaines espèces halieutiques peut aussi être perturbé.
L’être humain a toujours voulu dompter la nature, montrer qu’il en est le maître incontesté. Il la façonne donc selon ses envies. S’il n’est pas satisfait, il construit la réplique telle qu’il la voudrait. C’est ce qui explique les lacs artificiels, les feux électriques et autres éléments naturels dont l’homme a construit une réplique artificielle.
4. La pollution
L’influence de la pollution sur la destruction de l’écosystème n’est pas négligeable. Le dépôt de matières plastiques dans les milieux intoxiques les organismes qui y sont. L’environnement est fortement affecté par les différentes pollutions dont elle fait l’objet. La pollution du sol par les déchets, de l’air par les gaz toxiques peuvent être fatales à certaines espèces en cas d’ingestion. Les polluants lumineux et sonores doivent tout autant être pris en compte. La diminution de la pollution serait bénéfique à toute la planète.
3. La surexploitation des ressources
Le bon fonctionnement de l’écosystème est gravement compromis par l’utilisation abusive des ressources. C’est l’une des plus graves causes du morcellement de la diversité biologique. Les hommes sont attirés par le profit. Ils le font passer avant l’environnement. En France par exemple, seuls 4 stocks de poissons sur 10 ne sont pas utilisables durement. Et tout ça, malgré les réformes de la politique européenne commune de la pêche.
2. Le changement climatique
C’est un phénomène qui impacte gravement la répartition des espèces dans l’écosystème. La chaîne alimentaire est tout aussi influencée. Les cycles de vie de tous les êtres vivants sont altérés. La gestion des effets du changement climatique se fait en prenant en compte toutes les évolutions. L’écosystème fait un excellent détecteur de variations de climat.
Les variations du climat ont plusieurs causes. L’utilisation des gaz à effet de serre dans les usines contribue grandement à sa dégradation. Les pluies acides et les feux de forêt sont des manifestations plus visibles. L’érosion des sols peut aussi survenir et augmenter la dégradation de l’écosystème.
1. L’introduction d’animaux exotiques
Depuis la nuit des temps, les hommes se sont toujours pris d’affection pour les espèces uniques. Cependant, l’insertion d’animaux exotiques encombrants volontairement ou non influence l’écosystème. Ils représentent un plus grand danger sur les îles. Près de 75 % de ce genre d’espèces vit sur les îles d’outre-mer. En 2018, cependant, les gouvernements ont imposé des règles sur leur insertion dans l’écosystème.