Communiquer nécessite la maitrise d’au moins une forme de langage. Cependant, échanger avec des personnes qui appartiennent à un autre pays peut être ardu. Certains gestes réputés impolis chez nous peuvent être considérés comme bienséants ailleurs. Si vous désirez apprendre plus sur le langage, lire cet article est tout indiqué. Il y est exposé 15 faits intéressants sur le langage.
15. La notion de langage
Le langage a un sens relatif selon les circonstances dans lesquelles on en fait usage. Il constitue une faculté qui permet de communiquer sa pensée par un système de signes vocaux ou graphiques. Chaque individu ou groupe possède une façon bien à eux de s’exprimer et de se faire comprendre . Les animaux sont aussi dotés de la faculté d’user du langage. À travers les petits cris qu’ils poussent, ils arrivent à transmettre une information spécifique à leurs congénères. Le langage englobe donc tous les systèmes et modes d’expressions permettant aux êtres vivants de communiquer entre eux.
14. Les gestes constituent une forme de langage
Dans certaines contrées, les gestes qui peuvent être considérés comme choquants chez nous, sont la norme. En Éthiopie, lorsqu’on rencontre une connaissance, on lui tend la main, la paume ouverte touchant la sienne. Il est permis de prendre son ami dans ses bras en faisant toutefois attention à ne pas toucher sa nuque. Vous serez surpris ou même en colère de voir quelqu’un vous tirer la langue. C’est considéré par la plupart des gens comme un symbole de mépris ou de manque de respect.
Au Tibet pourtant, c’est un usage qui sert à saluer les gens. Vous êtes souvent en retard pour les rencontres entre potes ou un rendez-vous ? Ce n’est absolument toléré en Suisse. Dans ce grand pays connu pour ces horloges, venir en retard est une marque de grossièreté et de dédain envers l’hôte. Autant il y a de pays, autant les gestes qui nous semblent anodins ont une signification autre.
13. Le corps humain parle
Lorsqu’on nait, on arrive à communiquer avec les autres à travers les sons qu’on émet. C’est la toute première forme de langage connue. Que ce soit délibérément ou à notre insu, nos sentiments sont communiqués à nos semblables par ce canal. Les enfants sont ceux qui font le plus usage de cette technique de communication. Ils y ajoutent des sons tels que les rires, cris ou pleurs.
En grandissant, l’enfant commence à coupler les gestes au système phonique. Les adultes s’expriment aussi par des gestes même s’ils joignent souvent « l’acte à la parole ». Les gestes peuvent avoir pour fonctions d’infirmer ou de confirmer des propos. Leur signification diffère d’un pays à un autre et d’une civilisation à une autre. Il faut juste retenir que tout le monde s’exprime par des gestes.
12. Le langage des signes
Le langage des signes ne fait intervenir ni le langage parlé, ni les écrits. Il s’agit de symboliser les choses par des objets ou des animaux. En donnant à voir plutôt qu’à entendre, un message pareil suscite de la controverse. Il déclenche une réaction différente selon la personne qui le voit. Une personne peut la prendre pour un signe d’antipathie et une autre comme une ouverture d’hostilités. C’est là tout le problème de ce type de communication. L’interprétation n’étant pas le même faite par les deux parties, il y a des risques de mépris.
11. Le rire comme moyen de communiquer
Il n’y a aucune civilisation du monde où on ne rit pas. Le rire est un langage commun à tous. Cependant, il a un sens différent selon les cultures. Les peuples d’origine africaine considèrent le rire comme symbole de leur sagesse et de la liberté. Les descendants des peuples bambaras sont ceux qui rient le plus souvent.
Ils se servent de près de dix-sept états d’hilarité pour communiquer entre eux. Il y a par exemple le « rire sous le nez » qui est souvent agressif et moqueur. Le « rire avec le vent » traduit l’état de béatitude des enfants. François Rabelais disait que « le rire est le propre de l’homme », sur tous les continents, les gens rient.
En Chine, les gens rient beaucoup ; et Confucius lui-même conseille de s’esclaffer au moins douze fois par jour. Cette pratique permettrait d’atteindre la sagesse. En occident par contre, le rire n’est pas aussi répandu que partout ailleurs. Même les esquimaux du pôle nord rient pour oublier le froid et la peur. Les différends y sont même réglés par des joutes comiques.
10. La communication
L’ensemble des conditions qui favorisent la transmission d’un message est connu comme étant une situation de communication. L’information est transmise selon un code bien défini. La langue est un système d’expression et de communication commun à un groupe. C’est l’outil le plus complet pour communiquer. Une communication parfaite s’établit lorsque le récepteur et l’émetteur donnent le même sens au message.
9. L’expression des sentiments
Le langage permet de faire ressortir et d’exprimer ses sentiments. Lorsqu’une personne est joyeuse, son visage se fend en un large sourire et elle est affable avec tout le monde. Un individu en colère aura par contre le visage crispé, le regard vague et colérique. Ce sont les enfants qui sont les meilleurs utilisateurs de cette technique de communication. De même, quand une personne est excitée, elle ne tient plus en place et veut parler à tout le monde.
8. Le langage oral
Le langage oral représente une communication directe avec le récepteur. Et ce, même si ce dernier se trouve à l’autre bout du fil, par téléphone. La conversation se fait en phrases courtes et il n’est pas possible de corriger ses dires sauf en faisant une reprise. Cette dernière est ponctuée de gestes et de répétitions. Les phrases sont pour la plupart inachevées, lorsque le récepteur parle aussi. De plus, les mots et expressions familières sont les plus utilisés.
7. Le langage écrit
Communiquer par écrit revient à utiliser des phrases complexes et à détailler chaque mot pour se faire comprendre. Le message envoyé est simple et concis, et l’expéditeur à tout le temps pour penser quoi écrire. L’absence du récepteur lors de l’écriture permet d’imaginer ses réactions et d’éviter les propos choquants.
6. L’oral dans l’écrit et l’écrit dans l’oral
Utiliser les caractéristiques du langage oral pour écrire un texte est un acte pas très commun. Déjà se pose un problème au niveau de la syntaxe. C’est à se demander si l’auteur n’a pas plutôt transcrit ses paroles pour en faire un livre. Le fait d’« écrire comme si on parlait » permet au lecteur d’imaginer directement le scénario tel que vécu par l’auteur. Cette façon d’écrire est celle utilisée dans le livre je l’ai pas lu, je l’ai pas vu de Cavanna. Le phénomène contraire est tout aussi renversant. On ne ressent aucun attrait, et on n’est pas motivé à continuer. C’est ce qu’explique le jeune André Gide dans son livre Si le grain ne meurt.
5. Les registres de langue
La communication, qu’elle soit orale ou écrite, se déroule selon trois registres de langues. Le registre familier est celui qui est utilisé avec les proches et les amis. C’est un registre où la spontanéité est de mise. Le langage courant est celui de tous les jours. C’est le français standard utilisé aussi bien à l’oral qu’à l’écrit. L’utilisation de la langue maitrisée et soignée, complexe à comprendre pour tous est la caractéristique du registre soutenu. Il est utilisé par les élites du monde littéraire.
4. Les mots ne riment pas tous
Les amateurs de rap utilisent les mots qui riment pour charmer leur public. Cependant, il existe certains mots qui ne s’accordent avec les autres. Vous aurez beau chercher, il est impossible de les inclure dans un texte à rimes. Ces mots si particuliers sont : quatorze, monstre, belge… Pour ne citer que ceux-là. Dans la langue française, « œil » est le seul mot qui commence par une lettre différente au pluriel « yeux ».
3. Les périodes d’évolution du langage oral
Chez l’enfant, l’évolution du langage oral se fait en deux temps. Il y a une période prélinguistique au cours de laquelle l’enfant communique à travers des sons et des gestes. Elle dure généralement au cours de la première année de l’enfant. Après, il y a la période linguistique. Elle correspond à l’étape où l’enfant commence à émettre ses premiers sons. Il n’y a plus qu’à lui apprendre ensuite à associer les lettres, les syllabes et enfin, les mots.
2. Le développement du langage
Le jeune enfant apprend à se faire comprendre à l’oral à partir de son 3e mois. Jusqu’à son 6e mois, il gazouille. Les babillages commencent dès qu’il passe son 7e mois. Ce sera, en plus des gestes, ces seules façons de communiquer, et ce jusqu’à son 10e mois. Une fois sa première année dépassée, il commence à associer les mots entre eux.
Il faut pourtant attendre qu’il ait deux ans pour l’entendre parler de façon cohérente pour la première fois. Durant cette évolution, il acquiert également d’autres gestes de communication. Une fois adulte, il pourra appuyer ses paroles par des gestes ou les réfuter.
1. Il est difficile d’enseigner l’oral
Le langage oral est ardu à étudier et compliqué à observer. Son étude nécessite des instruments particuliers et il ne laisse pas de trace. La manifestation phonique est étroitement associée au corps et à la voix. Il devient donc presque impossible pour qui que ce soit de maitriser le langage oral en écoutant quelqu’un. Les sons produits ne sauraient être les mêmes, et encore moins la maitrise.