Le jeu est une activité divertissante disposant de règles ou non, et pratiquée tant par les enfants que par les adultes. Cependant, s’il permet de se divertir, le jeu se présente également comme un outil pédagogique. Notre revue vous présente le top 15 des avantages de l’apprentissage par le jeu.
15. La socialisation

La socialisation est l’ensemble des processus par lesquels les individus acquièrent les normes et valeurs sociales. Pour apprendre en société, l’enfant a besoin d’acquérir ces normes et valeurs sociales qui lui permettent de cohabiter ses semblables. À cet effet, le jeu intervient et devient un moyen de socialisation pour lui. C’est le cas des jeux de société qui rassemblent les enfants. Ils apprennent à se connaître et développent des liens sociaux. Ainsi, en situation d’apprentissage, les difficultés en rapport à l’esprit du travail de groupe leur sont aisément surmontables. Le jeu favorise donc le travail collectif dans l’apprentissage, à travers la socialisation.
14. La motivation au travail

Le jeu est un moteur de motivation dans l’apprentissage. En effet, lorsque l’enfant joue, il développe le sens de la motivation. Lequel sens de la motivation, l’aide à toujours trouver d’intérêt quand il finit par se retrouver en situation d’apprentissage. Ainsi, le jeu apparaît comme une source de motivation au travail, quand bien même il a pour fonction de divertir également. Aussi, le jeu permet à l’enfant de développer une relation d’interactivité avec ses distractions et ses tâches d’école. Cette relation participe à son engagement vis-à-vis de son apprentissage.
13. L’ouverture d’esprit

L’ouverture d’esprit est un état qui dispose l’apprenant dans les bonnes conditions de l’apprentissage. Pour cela, avoir un esprit ouvert favorise l’assimilation des notions à l’école. Le jeu étant une activité ludique, il permet l’ouverture d’esprit, favorisant à son tour dispose à un apprentissage réussi. Lorsque l’enfant joue, il découvre de nouvelles connaissances qui lui donnent une vue sur d’autres horizons. Lesquels horizons lui permettent d’avoir une ouverture d’esprit. Ainsi, il développe des aptitudes à être ouvert aux enseignements qu’il reçoit en apprentissage. De même cette ouverture d’esprit devient un facteur déterminant dans le processus de son acquisition du savoir.
12. L’éclosion de la passion

Le jeu est susceptible de permettre à l’enfant d’éclore sa passion. La passion est souvent enfermée dans les ennuis de l’enfant. Pour cela, en jouant, l’enfant découvre sa passion et s’y accroche. Les jeux comme le scrabble ou les mots croisés permettent par exemple à l’enfant de découvrir la passion pour la littérature. Puisqu’en s’y adonnant, il se rend compte de son amour pour la discipline. Il s’adapte dès lors à la discipline et y trouve sa passion. L’éclosion de cette passion lui permet de s’épanouir et d’orienter sa vie.
11. L’élimination du stress

Le stress est une contrainte de l’organisme face à une situation redoutée. C’est un phénomène capable de constituer un handicap à l’apprentissage de l’enfant. À cet effet, le jeu dans sa dimension ludique permet à l’enfant d’évacuer le stress. Il est possible qu’il surgisse lorsque l’enfant apprend. À ce stade, le jeu aide ce dernier à le surmonter et à avancer. Mieux encore, l’élimination du stress favorise l’épanouissement intellectuel de l’enfant dans l’apprentissage. Il faut dire le jeu permet la relaxation du cerveau qui permet à cet effet, d’évacuer le stress.
10. Le renforcement de la dextérité

La dextérité est l’habileté que l’on a à accomplir des tâches manuelles. Pour cela, le jeu apparaît comme une force motrice qui permet à l’enfant de renforcer sa dextérité. Les jeux en particulier ceux éducatifs et de société, permettent à l’enfant d’exercer sa motricité fine. En effet, les nombreux jeux éducatifs tels que la construction, le collage ou la manipulation des cartes sont d’efficaces outils mobilisant l’habileté. Ainsi, ils permettent aux enfants d’être habiles des doigts et d’acquérir la justesse au toucher.
9. L’exploration des sentiments

Le sentiment est une prise de conscience d’un état émotionnel, affectif ou autre. Ceci étant, les jeux notamment ceux éducatifs, contribuent à l’expérimentation de différents sentiments. Il peut s’agir de l’amour, la confiance en soi, l’empathie, la peur d’échouer ou la frustration. Ainsi, le jeu permet à l’enfant de développer ses capacités de perception des sentiments. De ce fait, il apprend à s’adapter aux diverses situations qui se présentent lui. C’est surtout un moyen qui le prépare à la gestion des sentiments lorsqu’il s’agit de réfléchir en apprentissage. Puisque la mauvaise gestion des sentiments est susceptible d’impacter l’apprenant, le jeu lui permet de s’y préparer. Car, à chaque fois qu’il perd ou gagne au jeu, il s’adapte et prend de nouvelles résolutions qui lui permettent de surpasser ses sentiments.
8. Le développement des fonctions exécutives

Les fonctions exécutives sont l’ensemble des aptitudes que l’on a à avoir un plan de fonctionnement. Le jeu dans sa dimension distrayante apparaît donc comme un moyen de développement des fonctions exécutives. Ainsi, à travers le jeu, l’enfant développe des aptitudes transversales, car il apprend à planifier et s’organise. Aussi, le jeu lui permet de développer sa mémoire, son attention et sa concentration en toute activité. C’est un processus qui le favorise dans l’organisation de sa vie et le plan de sa vie. Les fonctions exécutives que l’enfant développe lui permettent de réaliser ses tâches scolaires. Elles l’aident également à évoluer dans la société.
7. L’autodidactisme

L’autodidactisme est le fait d’acquérir du savoir sans recourir à un maître. C’est l’un des précieux avantages de l’apprentissage par le jeu. Ainsi, le jeu devient un facteur déterminant dans l’autodidactisme, car il permet à l’enfant de découvrir lui-même de nouvelles connaissances. La découverte par soi étant un moyen très efficace dans l’apprentissage, les enfants apprennent très vite en jouant. Et ce faisant, ils s’habituent à se passer de l’apport nécessaire d’un maître avant d’apprendre.
6. Le développement de la confiance en soi

Le jeu sous sa forme la moins formelle, favorise la prise de confiance en soi. Lorsque les enfants jouent, ils ont moins peur de l’erreur et de l’échec, car cela leur permet de développer une confiance en eux. Ainsi, ils sont à même capables d’explorer et de déchiffrer une situation ou un problème, de façon ludique et sans contraintes. Ceci dit, le jeu est un moyen qui permet de se surpasser tout en le prenant comme un défi à relever. Il contribue également à aider les apprenants à considérer les règles, à se défendre et à s’affirmer par l’expression de leur langage.
5. L’acquisition de compétences

Le jeu offre d’excellentes possibilités d’apprentissage dans tous les domaines développement. Il favorise alors l’acquisition de compétences, que ce soit sur les plans cognitif, social et émotionnel. En effet, lorsqu’ils jouent, les enfants font appel à de diverses compétences. Non seulement le jeu est conçu pour distraire, mais aussi pour exploiter le cerveau. Pour cela, il permet à l’apprenant ou au sujet de se dépasser régulièrement. C’est un processus qui permet à ce dernier d’acquérir des compétences tout en jouant à ce qu’il aime. De ce fait, il s’améliore sur les plans intellectuel et émotionnel.
4. Le développement de la créativité

La créativité est la capacité d’inventer du nouveau ou de créer. Elle est l’un des multiples avantages que l’on tire en apprenant par le jeu. Puisqu’elle exige une capacité de réflexion considérable, le jeu se révèle tel un moyen pour l’accoucher. Les jeux de puzzle et de Ludo par exemple, sont ceux qui exigent du sujet, un esprit créatif. Ainsi, l’apprenant qui apprend au moyen du jeu est à même de développer un esprit créatif. Cela lui permet non seulement de vite assimiler les notions qu’on lui enseigne, mais aussi de proposer des idées d’amélioration. Le jeu permet le développement les capacités d’initiatives et d’imagination qui favorise la création.
3. La fortification de l’engagement

Dans tout apprentissage, l’engagement est un facteur déterminant qui motive. Le jeu étant une activité où l’on perd et gagne, il faut un minimum d’engagement pour s’y aventurer. Ainsi, il permet à l’apprenant de fortifier son engagement, car, à chaque fois qu’il perd, il apprend à s’engager pour réussir la prochaine fois. Ce faisant, le sujet apprend de ses erreurs sans subir la crainte de l’échec. Le jeu dispose dans un environnement propice à la défense de soi-même. Pour cela, il contribue à doper les engagements du sujet lorsque celui-ci se retrouve en apprentissage.
2. L’accroissement de la culture générale

Le jeu en tant qu’instrument ludique est un moyen efficace pour se cultiver. Le génie en herbe par exemple, est un jeu qui permet d’acquérir des connaissances dans divers domaines. Non seulement il embrasse plusieurs disciplines, mais exige aussi un puissant effort intellectuel. À ce stade, le jeu contribue à l’apprentissage de nouvelles notions. Ainsi, que ce soit à l’école ou dans la société, le sujet ayant une culture générale haussée, parvient à apprendre très vite. De ce fait que le jeu devient un outil de spéculation permettant d’accroître la culture générale.
1. La liberté et l’engouement

La liberté est indispensable dans tout apprentissage. Si le sujet qui apprend doit être contraint à des impositions, l’apprentissage est probablement voué à l’échec. Ainsi, apprendre par le jeu permet de mettre l’apprenant dans les conditions de liberté. Il ne se sent sous la pression d’aucune autorité ou supériorité qui s’impose à lui. À ce stade, il apprend avec un engouement propre à lui et les connaissances qu’il acquiert sont conduites vers son inconscient. Il faut dire que l’apprentissage par le jeu, permet au sujet d’être libre et d’apprendre sans s’en rendre compte. Le jeu a une place primordiale dans le quotidien des enfants. Il est d’ailleurs l’un de ses besoins à un certain âge. Pour cela, il constitue un prérequis indispensable pour son apprentissage.