La pauvreté pour une nation est le fait d’être dans une situation d’infériorité économique par rapport aux grandes nations économiques. C’est un phénomène qui n’épargne aucun continent au monde. Découvrez ici le top 12 des plus pauvres pays d’Amérique.
12. Le Mexique, 19 900 dollars USD
C’est un pays qui est situé au sein de la partie méridionale de l’Amérique du Nord. Il y a plus de 30 000 ans, l’homme est apparu pour la première fois au Mexique. Les cultures mésoaméricaine, arabe et oasis ont émergé après des milliers d’années de développement culturel. De nombreuses civilisations sont florissantes, dont les Olmèques, les Toltèques, les Zapotèques, les Mayas et les Aztèques. Certains d’entre eux avaient déjà disparu avant l’arrivée des Espagnols.
En 2018, 48 % de la population vivait dans la pauvreté et les 1 % des mieux rémunérés contrôlaient 36 % de la richesse du pays. En raison des difficultés financières de leur famille, plus de trois millions d’enfants sont contraints de travailler. Pour l’économie mexicaine, la corruption représente un sérieux défi pour le pays. Selon des études de la Banque mondiale, la corruption politique et économique pourrait représenter 9 % du PIB.
11. Le Pérou, 13 018 dollars USD
Le Pérou a le cinquième PIB par habitant (13 018) le plus bas en 2016. L’une des économies les plus dynamiques au monde se trouve dans ce pays à revenu élevé. Malgré l’un des revenus par habitant les plus bas du continent, l’économie péruvienne a un IDH supérieur à la moyenne régionale à 0,74. L’économie du pays est fortement dépendante des exportations.
L’indépendance et une répartition plus équitable des revenus sont encouragées dans tout le pays. Depuis 2015, 9 % des citoyens péruviens vivent dans l’extrême pauvreté. Au fil des ans, le taux de chômage a constamment diminué.
10. Le Venezuela, 12 500 dollars USD
C’est une République fédérale basée dans la partie la plus septentrionale de l’Amérique du Sud. Il est bordé au nord par la mer des Caraïbes, à l’est-sud-est par le Guyana, au sud par le Brésil, au sud-ouest et à l’ouest par la Colombie. Sa langue nationale est l’espagnol et sa capitale et principale métropole est Caracas. C’est un pays majoritairement catholique dont la population est faite essentiellement de métis.
Par ailleurs, le Venezuela est en développement. Il est classé 59e en vue du produit intérieur brut par habitant par le FMI. Le pays a une économie essentiellement basée autour du pétrole et du gaz naturel. Ce secteur représente d’ailleurs 95 % des exportations et 25 % du PIB.
Toutefois, notons que le Venezuela est un important producteur de pétrole et un membre fondateur de l’OPEP. C’est le sixième pays au classement du palmarès des producteurs de l’OPEP pendant la décennie 2010. Il se positionnait derrière l’Arabie saoudite, l’Irak, l’Iran et les émirats ainsi que le Koweït.
9. L’Équateur, 11 036 dollars USD
L’équateur, qui est situé dans la région nord-est de l’Amérique du Sud, a le quatrième revenu par habitant le plus bas de l’Amérique du Sud à 11 036. L’économie en développement de la classe moyenne du pays dépend fortement des produits agricoles et pétroliers pour survivre.
Le PIB du pays a connu un taux de croissance annuel moyen de 4,3 % entre 2007 et 2012. De plus, au cours des dernières années, le taux hypothécaire a considérablement diminué. Les taux de pauvreté extrême ont culminé en 2001 à 40 %, mais ont chuté à 17,4 % en 2011.
8. Le Paraguay, 9 353 dollars USD
Le troisième pays le plus pauvre d’Amérique du Sud est le Paraguay. En 2016, le revenu par habitant ici était de 9 353 $. C’est aussi une nation insulaire comme la Bolivie, la privant des avantages économiques liés à un accès facile à la mer. Le territoire de ce pays s’étend sur les deux rives du fleuve Paraguay, du nord au sud.
Malgré l’un des revenus par habitant les plus bas du continent, l’économie paraguayenne connaît une croissance rapide. Grâce à l’accès à des ressources énergétiques propres et renouvelables, l’économie a un taux d’inflation très faible. L’économie du pays a connu une croissance moyenne de 7,2 % par an entre 1970 et 2013, ce qui en fait la plus développée du continent.
7. La Grenade, 9 010,6 dollars USD
La Grenade est un État insulaire de la mer des Caraïbes qui comprend en son sein quatre îles, toutes situées dans le secteur méridional de l’archipel des Grenadines. Lorsqu’on inclut les îles désertes, le pays a une superficie de 350 km2. Ainsi, en 2015, il totalisait 110 694 habitants. Sa langue officielle est l’anglais.
En termes d’économie, c’est l’agriculture qui représente environ 24 % du produit national brut (PNB) du pays et 7 % du produit intérieur brut (PIB). Quant à l’industrie et les services, ils représentent chacun 14 et 78 % du PIB. Ornant le drapeau national du pays, c’est la noix de muscade qui a fait la fortune de l’archipel. Ainsi, jusqu’en 2004, le pays en était le deuxième producteur mondial après l’Indonésie. L’ensemble des épices de ce fruit faisait vivre plus de 3 000 exploitants.
6. Le Guatemala, 8 637, 56 dollars USD
Le Guatemala est le pays le plus peuplé d’Amérique Centrale avec 17 millions d’habitants. Il a fait face à une situation alimentaire, climatique et politique assez précaire ainsi que des phénomènes naturels ayant endommagé ses récoltes et affecté plusieurs ménages. Le climat politique du pays aujourd’hui est encore instable et a une variété d’effets sur la population.
La crise gouvernementale de 2017 a entraîné la démission de plusieurs ministres, ce qui a eu un impact négatif sur les services publics notamment la santé. Ainsi, 73 % de la population du pays était sans sécurité sociale et 53 % ne disposaient nullement des ressources nécessaires pour répondre à leurs besoins nutritionnels de base.
Le gouvernement guatémaltèque vacille et semble incapable de donner à la population accès aux commodités de base. C’est un pays confronté à un défi nutritionnel important en raison de la menace posée par le changement climatique.
5. La Guyane, 7 919 dollars USD
L’économie de la Guyane est la deuxième plus faible du continent. En 2016, il avait un PIB par habitant de 7 919 dollars. Le pays se trouve dans la région nord de l’Amérique du Sud continentale. Néanmoins, en raison de ses liens culturels, politiques et historiques étroits avec la région des Caraïbes, il est souvent qualifié de pays des Caraïbes. Les principales activités économiques du pays comprennent la production agricole, l’exploitation minière et la pêche.
L’économie du pays souffre d’une pénurie de main-d’œuvre qualifiée et d’infrastructures adaptées. Une part importante de la dette extérieure, des problèmes avec les secteurs du sucre et de la bauxite et les bas prix des principaux produits de base du pays ont tous contribué au ralentissement économique du Guyana. Cependant, depuis 1999, l’économie guyanaise s’est légèrement améliorée et offre désormais un meilleur environnement pour les affaires et l’investissement.
4. La Bolivie, 7 190 dollars USD
Le pays avec le revenu par habitant le plus bas d’Amérique du Sud est la Bolivie. Selon les archives du Fonds monétaire international, le revenu annuel moyen du pays en 2016 était de 7 190 dollars. La nation est située dans la région centre outre-mer du continent.
Le centre financier et économique de la Bolivie est Santa Cruz de la Sierra. L’isolement géographique à l’intérieur du pays est économiquement désavantageux. L’économie du pays est classée « refoulée » dans l’indice de liberté économique de 2010.
Lorsque le prix de l’éthanol a chuté dans les années 1980, l’économie bolivienne a connu un ralentissement important. Notons que l’extraction d’éthanol était une source majeure de revenus pour la nation. Mais récemment, l’économie a rebondi et connaît actuellement une croissance. Cette croissance a été encouragée par des politiques économiques judicieuses mises en œuvre par le gouvernement bolivien.
3. Le Honduras, 5 600 dollars USD
Le Honduras est un pays situé en Amérique centrale. Il occupe là, le deuxième rang tant par sa superficie que par sa population derrière le Guatemala. En 2016, il était le plus inégalitaire d’Amérique latine. C’est un pays qui était autrefois habité par des peuples autochtones, dont les Lencas, les Chortis, etc.
En 1998, Mitch l’Obama a causé la mort de près de 5 000 personnes et des pertes économiques d’environ 3 milliards de dollars. Malgré la réception de 2,76 milliards de dollars d’aide étrangère, le PIB a chuté de 3 %. Selon l’ONU, 77,3 % des Honduriens vivent dans la pauvreté. Le secteur primaire représente 13 % du revenu national total du peuple hondurien. 32 % de ces revenus sont produits par le secteur secondaire. Enfin, 55 % regroupent les revenus du secteur tertiaire.
2. Le Suriname, 4 199 dollars USD
Appelé « Guyane néerlandaise » jusqu’à son indépendance en 1975, le Suriname est un pays d’Amérique du Sud. C’est l’un des deux derniers pays sur le continent américain où la conduite est faite du côté gauche, le second étant son voisin, la Guyane. Aujourd’hui, environ 20 000 Brésiliens et 10 000 Noirs marron sont à la quête de l’or au sein des forets de l’intérieur du pays.
Il s’agit de forêts difficiles d’accès et non contrôlées par l’État. Par ailleurs, deux mines font objet d’exploitation par les multinationales Iamgold et Newmont. Faut-il le dire, les locuteurs du pays se partagent une quinzaine de langues. Les plus importantes sont le néerlandais avec 500 000 locuteurs et le créole surinamien à base d’anglais avec 120 000 locuteurs.
1. L’Haïti, 1 547 dollars USD
Les troubles politiques, les niveaux croissants de violence, les niveaux d’insécurité sans précédent et la fragilité exacerbée continuent d’entraver le développement économique et social d’Haïti. L’Haïti continue d’être l’une des nations les plus pauvres du monde et le pays le plus pauvre de la région de l’Amérique latine et des Caraïbes.
Le RNB par habitant d’Haïti en 2021 était de 1 420 $ US, le plus bas de la région ALC, où la moyenne était de 15 092 $ US. Haïti est classé 163e sur 191 pays dans l’indice de développement humain des Nations Unies pour 2020. Rappelons qu’il est extrêmement vulnérable aux catastrophes naturelles. En outre, un certain nombre de facteurs de fragilité importants continuent d’entraver le développement économique et social du pays. La Banque mondiale s’est engagée à aider le pays à trouver des réponses à ses difficultés persistantes.
