Aussi important que le déjeuner et le dîner, le dessert est réservé à la suite d’un repas que l’on finit fraîchement de prendre. Il mérite tous les soins pour être merveilleux. Existant de multiples dans le monde, nous allons vous présenter les 10 meilleurs desserts.
10. Cheesecake – États-Unis
Qui ne s’est jamais adonné à ce dessert américain, véritable institution new-yorkaise ? Une brisure de biscuit Graham remplie de fromage à la crème épais et gluant donnerait envie de plonger sans se retenir. Il existe autant de variantes de cheesecake que de goûts ou d’envies. Le cheesecake peut être aromatisé au cédrat, à la vanille, à un coulis fruité de fruits rouges, au chocolat ou autre chose.
Le gâteau au fromage a probablement été introduit en Amérique vers la fin du XIXe siècle. Ceci par les groupes d’immigrants arrivant à New York, en particulier les immigrants italiens et juifs. Avec l’introduction du fromage Philadelphia, l’un des fromages les plus crémeux et les plus riches en calories, en 1872, la recette actuelle a vu le jour. C’est d’ailleurs cet ingrédient spécifique qui distingue le délicieux cheesecake new-yorkais de ses rivaux.
9. Tiramisu – Italie
Après « pizza », le deuxième mot italien le plus populaire au monde est « tiramisu », qui est le dessert star de la cuisine italienne. Les ingrédients traditionnels de cette recette sont le mascarpone, les œufs, le sucre, le café froid, l’alcool, les boudoirs et la poudre de cacao.
Ce plat était servi dans les familles pour donner de l’énergie aux jeunes enfants et aux personnes âgées. Mais pas seulement cela : les femmes de la Vénétie offraient librement à leurs hommes le tiramisu en échange de ses prétendues propriétés aphrodisiaques !
Néanmoins, la réalité n’est pas aussi palpitante que la légende. Il est plus probable que le tiramisu moderne ait fait son apparition à Trévise en 1971 au restaurant Le Beccherie de la famille Campeol, une adresse qui vaut toujours le détour.
8. Pastéis de nata – Portugal
Les pastéis de nata sont un symbole de la cuisine. Rien que d’y penser donne envie d’en prendre. Les pâtisseries nata ont fait leurs débuts au XIXe siècle grâce aux moines et nonnes du monastère Hiéronymite dans l’ancienne ville de Belém. Les œufs jaunes servaient à confectionner de petites tartelettes, qui donnaient aux pastéis de Belém leur saveur particulière. Tandis que les œufs servaient à préparer les repas des invités.
Depuis, les pastéis ont conquis le monde, notamment l’Asie et la Chine, via l’ancienne colonie portugaise de Macao. La variante régionale est connue sous le nom de « tarte aux œufs » et il est vrai qu’elle ressemble beaucoup à l’original.
Les meilleurs pastéis de Belém se trouvent actuellement à l’Antiga Confeitaria de Belém, près de Lisbonne. Cette recette a été soigneusement conservée dans ses murs. Il faut de la patience et faire la queue pour déguster l’une des 20 000 tartelettes produites quotidiennement.
7. Crema catalana – Espagne
La crème catalane est un plat simple qui compte aussi parmi les plus parfumés, qu’il soit parfumé à l’anis, au cannoli, à l’abricot ou à la vanille. On a du mal à lui résister entre le barbouillage de la crème et le saupoudrage du sucre caramélisé. Une grande majorité de restaurants catalans proposent de la crème brûlée, également connue sous le nom de crema ou crema cremada, sur leurs menus.
Elle est aussi employée, lorsqu’elle est laissée seule, à faire frire des churros, des xuixos, la tourte de l’épiphanie. Et cela pour bien d’autres pâtisseries afin de les rendre plus fondues.
La crème brûlée, sans aucun doute. Pour certains, la recette de la crème brûlée s’inspire de la crème catalane. Mais, notez qu’elle ressemble de plus en plus aux choux à la crème et que la combustion se fait avec une poêle en fer plutôt qu’avec un chalumeau.
6. Sachertorte – Autriche
Le dessert viennois qui fait pâlir les amateurs de chocolat s’appelle une Sachertorte. Le cinéaste italien Nanni Moretti a nommé sa société de production Sacher Film. Et sa société de distribution, Sacher Distribuzione et sa salle de cinéma Nuovo Sacher. Tout cela en l’honneur de ce gâteau d’exception.
Le prince de Metternich, ministre autrichien des Affaires étrangères, exigea en 1832 un dessert de grande classe pour ses convives, et c’est ainsi qu’est née la Sachertort. Mais le pâtissier étant malade, c’est Franz Sacher, un jeune apprenti, qui prend les choses en main et crée la Sachertorte. C’était une génoise légère au chocolat recouverte d’une marmelade d’abricots et recouverte d’un glaçage au chocolat noir.
5. Cornes de gazelle – Maroc
L’une des meilleures cuisines du monde, la cuisine marocaine regorge de délicieuses recettes. Les cornes de gazelle, cuites en douceur, sont une merveille de la pâtisserie asiatique. Ils font partie du patrimoine marocain, notamment celui de leur ville natale de Fès. La recette traditionnelle se transmet de mère en fille afin de préserver une tradition familiale.
Ces petits gâteaux en forme de croissant sont faits avec de la vraie pâte d’amande entourée d’une pâte fine aussi fine que du papier. Le tout est parfumé à la fleur d’oranger, et certaines familles y ajoutent aussi du canna. Ils sont consommés pendant tout le mois de Ramadan, les cérémonies traditionnelles, le rituel du thé mentholé et l’Ad. Les cors de gazelle à Tétouan ne sont pas lisses ; ils sont plutôt bosselés et frottés avec du sirop de sucre. Ces derniers sont fabriqués à Ouarzazate à partir de fruits secs et de figues ou de dattes. Le tcharak msekkar, la variante concurrente entourée de sucre glace, se trouve en Algérie.
4. Baklava – Grèce
Le dessert connu sous le nom de baklava n’a pas de frontières. Vous pouvez le goûter dans les Balkans, le Caucase, le Maghreb et le Moyen-Orient. Chaque nation a son propre baklava. Si les origines sont inconnues, cette pâtisserie est probablement apparue pour la première fois sous l’Empire ottoman, mais il existe encore une certaine incertitude.
La base du baklava est l’empilement de couches de pâte phyllo, à l’origine 33 pour représenter les années de la vie du Christ. Les ingrédients du baklava varient selon le pays et la région. La pâte peut être infusée avec du sirop de sucre, de l’eau de fleur d’oranger ou du miel comme en Grèce, en Tunisie ou en Algérie. Quant à la farce, elle est réalisée avec des fruits secs comme des noisettes, des noix ou des pistaches.
Les formes varient également ; cela pourrait faire référence à un gâteau singulier, à des sections individuelles coupées en carrés ou à des portions enroulées sur elles-mêmes. L’amande piquée au milieu du baklava algérien le rend facilement identifiable.
3. Apple pie – Grande-Bretagne
Cette énorme tourte aux pommes, aussi kitsch soit-elle, est une gourmandise traditionnelle qui rappelle celles de nos grands-mères. À l’aide de sucre, de matière herbeuse et d’épices, certains morceaux de pomme sont cuits dans une croûte de pâtisserie. Dans les premières versions, il y avait aussi l’ajout de fruits secs, de violon et de poire.
Contrairement à la croyance populaire, la tarte aux pommes est originaire d’Angleterre plutôt que d’Amérique. Elle serait née au XIVe siècle, lorsque les pâtés à la viande sous toutes leurs variétés étaient largement consommés hors de la Manche. Ainsi la viande a fait place aux pommes de terre. La recette de la tarte aux pommes serait arrivée en Amérique au XVIIe siècle en même temps que les premiers colons.
Rien de mieux qu’une belle fête à l’heure du thé ! Mangez-le comme il se doit : avec de la crème anglaise, de la crème caillée ou un cornet de crème glacée.
2. Pouding chômeur – Québec
Ce serait une erreur de ne pas tenter le coup si son nom ou son apparence n’inspirent pas particulièrement envie. Le pouding chômeur est un dessert traditionnel né au Québec et en Acadie lors de la Grande Dépression, qui a suivi la crise financière de 1929.
Les familles des quartiers populaires de Montréal devaient rompre le pain ensemble en utilisant une petite quantité d’ingrédients peu coûteux. Il s’agit de la cassonade, la farine, le beurre, le lait et d’autres ingrédients traditionnels pour faire ce gâteau blanc trempé dans du caramel. L’ajout des œufs chers à la recette est venu plus tard.
Le caramel a été remplacé par le sirop érable au fil du temps pour rendre le pouding chômeur plus décadente ; certains combinent même les deux. Vous pouvez le trouver sur les menus de nombreux restaurants et dans les cabanes à sucre. Et ce plat est « assez cochon », les québécois !
1. Dulce de leche – Argentine
Ce plat est fait pour vous s’il vous manque un peu de pâte à tarte. Un élément essentiel du patrimoine culinaire de l’Argentine est le dulce de leche, qui est assez bien connu dans toute l’Amérique latine. Ses débuts remontent à 1829. Lors de la signature de l’Accord de Cauelas entre le général Rosas et le général Lavalle, le serviteur de ce dernier a commis une erreur en mettant trop de temps à faire bouillir du lait et du sucre pour sa lechad. Par conséquent, une erreur culinaire aurait entraîné la création de dulce de leche.
Aujourd’hui, il est consommé au petit-déjeuner sur des tartines, des panqueques, des medialunas, et il sert également de garniture à certaines pâtisseries argentines. Parmi ces dernières, il y a les emblématiques alfajores, petits gâteaux frits et parfois enrobés de chocolat.
