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Top 10 des critères pour donner son sang

Le don de sang est un acte humanitaire et salutaire, en ce sens qu’il consiste à sauver des vies humaines. Toutefois, donner son sang nécessite certaines formalités indispensables qu’on doit remplir. Quels sont les critères pour donner son sang ? Découvrez-les dans cet article.

10. Avoir entre 18 ans et 70 ans

L’âge est un critère déterminant en matière de don de sang. Une personne peut donner son sang seulement si elle est dans la fourchette de 18 à 70 ans. Au-delà de 60 ans, la demande est soumise à un médecin qui doit donner son approbation. Dans certains pays d’Europe, cet intervalle va de 18 ans à 65 ans.

Qu’est-ce qui pourrait justifier l’instauration d’un critère d’âge auquel l’on doit veiller ? D’abord, en dessous de la première borne de l’intervalle, le donneur n’aurait pas une maturité d’esprit. Ensuite, son organisme ne serait pas capable de combler la déficience créée par la donation. Cela pourrait lui être dommageable et lui causer des complications sanitaires. Le sang d’un vieillard ne serait pas convenable parce que ses cellules seraient vieilles et faibles. 

En outre, à quoi assisterait-on s’il est permis aux petits de donner du sang ? Un délire sans précédent et une incitation à poser cet acte à des fins lucratives ou particulières.

9. Peser au moins 50 kg

Le poids est un paramètre constant dans l’acte médical salutaire que représente le don de sang. Dans tous les pays, la valeur minimale du poids reste la même. Pour pouvoir faire un don de sang, il faut nécessairement avoir au minimum 50 kg sur la balance.

En effet, la quantité de sang prélevée varie en fonction du poids, de la taille et du sexe. Elle est comprise entre 462 et 470 ml, environ 9 ml par kg, mais toujours en dessous de 10 % du sang total. Après le prélèvement, le donneur pourrait se sentir léger. Donc, il faut que le volume prélevé soit proportionnel au poids du donneur. Si vous êtes trop léger et donnez encore du sang, vous pouvez perdre l’équilibre en titubant.

8. Ne pas avoir une température supérieure à 38 °C lors des deux dernières semaines précédant le don

La fièvre, c’est l’élévation de la température corporelle centrale au-delà de la valeur moyenne de 37⁰C. Elle est un signe général qui traduit une infection en cours. En d’autres termes, c’est l’invasion du sang par des agents pathogènes. Quand bien même la fièvre s’arrête, cela ne signifie pas que les agents infectieux sont neutralisés.

On estime qu’après deux semaines d’observations on peut considérer une infection fébrile comme étant éradiquée. Faire un don de sang au lendemain d’une fièvre ne serait pas bien. D’ailleurs, le volume sanguin du donneur sera réduit. Cela pourrait entraîner des complications puisqu’il est presqu’en convalescence. De même, il faut prendre un sang exempt de maladies. Donc, en cas d’une infection récente, le sang du donneur ne serait pas sain. Le receveur pourrait en être infecté.

7. Être séronégatif

Le VIH/SIDA est l’une des maladies les plus craintes, car elle est jusqu’à présent incurable. Il peut être transmis lors d’un contact sanguin ou d’un rapport sexuel. Qu’est-ce qui fait sa spécificité ? Une fois dans l’organisme, ce virus attaque les cellules qui assurent l’intégrité du système immunitaire. Il les détruit à petit feu. Puis, ce dernier se sert du noyau de certaines cellules immunitaires pour se multiplier. Au cours de son expansion, ce virus change constamment de forme.

Cette complexité rend impossible toute action de vaccin pouvant le neutraliser. La victime est donc confrontée à un état de santé déplorable. Une simple infection, une toux et des maladies minimes peuvent lui faire perdre la vie. Cela est dû à une absence progressive des cellules assurant l’intégrité de l’organisme.

D’après de nombreuses investigations, les médecins ont pu essayer de réduire son effet néfaste. À cet effet, il existe des médicaments pour arrêter la propagation de ce virus. Toutefois, le confort de vie est diminué et les sujets sont voués à un traitement à vie. Au vu de la menace qu’elle représente, cette maladie ne doit pas être propagée. Il faut donc éviter qu’elle affecte le bénéficiaire du don de sang.

6. Pas de pluralité de partenaires sexuels dans les quatre derniers mois

Ce critère ne s’applique pas aux femmes qui sont dans des liaisons homosexuelles. De même, il est prudent d’éviter des rapports sexuels avec un séropositif. Si vous avez eu de nombreuses liaisons sexuelles, vous êtes plus exposé à des infections et n’êtes donc pas autorisé à donner du sang.

5. Ne pas avoir d’hépatite

Si vous êtes atteint d’une hépatite B ou C, vous ne pouvez pas donner votre sang. Il faut au préalable que vous soyez traité des semaines à l’avance avant de pouvoir faire un don de sang. La procédure idéale est de vous approcher d’un médecin. Et si par hasard vous avez eu des rapports sexuels avec une personne souffrant de l’hépatite, vous n’êtes non plus éligible.

4. Ne pas prendre de la drogue

Il est contre indiqué d’avoir des relations sexuelles avec un partenaire ayant utilisé des drogues ou des substances dopantes. Il en est de même pour les relations sexuelles en échange d’argent ou de drogue dans les douze derniers mois. La drogue étant dangereuse pour la santé humaine, le sang du donneur ne serait pas pur pour être utilisé pour la transfusion aux nécessiteux.

3. La présence d’une collation

La présence d’énergie pour les cellules sanguines est primordiale pour avoir une bonne santé. D’abord, parce que vous devez ressourcer votre organisme pour vous sentir mieux. Ensuite, vous avez une substance vitale qui devrait vous vivifier. Enfin, les nutriments d’une collation vous permettraient de combler temporairement le manque créé par la donation.

2. L’absence d’un voyage récent

Il existe des fois où il est important de sonder d’autres horizons pour se distraire ou pour se faire plaisir. Mais au cours de ces genres d’aventure, l’intéressé pourrait être affecté par des maladies infectieuses.

Pour cela, il est déconseillé de faire un don de sang juste après un voyage. Tout est conditionné par le pays ou la région que vous avez visité. Cela permet aux agents médicaux d’éviter au maximum les différents désagréments.

1. Absence d’allaitement ou de grossesse

La femme qui a fraîchement eu un nouveau-né n’est pas éligible pour faire un don de sang. Il en est de même pour celle qui est en état de grossesse. Dans les deux cas, ces personnes auraient besoin d’une pleine santé pour bien assurer l’état de santé de leurs enfants. Celle qui est en état pourrait avoir des complications mortelles suite à un don de sang.

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