Si la technologie ne cesse d’évoluer, c’est parce que les chercheurs ne cessent de travailler leurs créations. Parmi ces dernières figurent les fermes flottantes, les mots de passe des ondes cérébrales et les voitures à café. Mais ce n’est là qu’une infime partie de tout ce que la technologie du futur propose pour donner un autre visage à notre monde.
1. Les briques de stockage d’énergie
Vous pensez que les briques rouges ne sont utilisables que pour la construction des maisons ? Il faut savoir que ce n’est désormais plus le cas. Les chercheurs ont trouvé une méthode pour procéder au stockage d’énergie dans ces matériaux. Le dispositif obtenu est nommé super condensateur.
Ce procédé a été mis sur pied par une équipe de scientifiques dirigée par l’Université de Washington à St Louis, dans le Missouri, aux États-Unis. Il permet de transformer les matériaux de construction bon marché et largement disponibles en « briques intelligentes » capables de stocker de l’énergie à l’instar d’une batterie.
Le procédé en question consiste à mettre le Pedot (un revêtement conducteur) sur des échantillons de briques. Ceux-ci sont ensuite infiltrés grâce à leur structure poreuse. C’est ainsi qu’ils sont convertis en « électrodes de stockage d’énergie ». D’après les chercheurs, l’oxyde de fer (pigment rouge des briques) a joué un rôle dans le processus.
Il est vrai que la recherche est encore au stade de la validation de principe. Toutefois, selon les scientifiques, les murs faits de ces briques pourraient servir à stocker une « quantité substantielle d’énergie ». Ils affirment d’ailleurs qu’ils pourront être « rechargés des centaines de milliers de fois en une heure ». Pour être constamment à la page en ce qui concerne la high–tech, vous pouvez consulter ce Magazine sur les nouvelles technologies.
2. Les chiens-guides robotiques
Les chiens-guides permettent généralement aux malvoyants de se déplacer sans avoir besoin de l’aide de qui que ce soit. Cependant, certaines personnes malvoyantes sont dans l’incapacité de loger un vrai animal. C’est pour pallier ce problème qu’un étudiant de l’Université de Loughborough a conçu un chien-guide robotique.
Du nom d’Anthony Camu, cet étudiant a réussi à créer un robot reproduisant des fonctions similaires à celles d’un chien-guide. Le robot est capable de programmer des itinéraires rapides et sûrs vers des destinations précises grâce à des données en temps réel. En hommage à la déesse titane de la vue, le robot a été nommé Theia.
L’appareil est portable et facile à dissimuler. Il est en mesure de guider son utilisateur à travers les environnements extérieurs et les grands espaces intérieurs. À la place de l’attelle du chien-guide traditionnel, un gyroscope spécial à moment de contrôle (CMG) permet à Theia de déplacer les mains de son propriétaire et de le conduire.
Theia est programmée de manière à traiter certaines données en ligne en temps réel : la densité du trafic (véhicules comme piétons) et la météo. C’est ainsi qu’elle parvient à guider son utilisateur sans le mettre en danger.
Il est également prévu que le robot soit doté d’une procédure de sécurité intégrée pour les scénarios à haut risque. Il s’agit par exemple de la traversée de routes à grand trafic. Cela permettra au propriétaire de Theia de revenir au mode manuel (comme avec une canne).
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3. Les montres intelligentes alimentées par la sueur
Généralement considérée comme de la saleté, la sueur s’avère en réalité une véritable source d’énergie. Un nouveau type de super condensateur flexible a été découvert par les ingénieurs de l’Université de Glasgow. Il permet de stocker l’énergie en remplaçant les électrolytes présents dans les batteries conventionnelles par de la sueur.
Avec seulement 20 microlitres de fluide, le super condensateur peut être entièrement chargé. Cela lui suffit d’ailleurs pour être assez robuste dans le but de survivre à 4000 cycles des types de flexions et de courbures qu’il pourrait rencontrer en cours d’utilisation. Pour fonctionner, le dispositif enduit un tissu de polyester cellulose d’une fine couche de polymère. C’est cette dernière qui agit comme électrode du super condensateur.
Les ions positifs et négatifs de la sueur interagissent avec la surface du polymère au fur et à mesure que le tissu absorbe la sueur de son porteur. Une réaction électrochimique est ainsi créée et génère de l’énergie.
D’après le professeur Ravinder Dahiya (chef du groupe Bendable Electronics and Sensing Technologies basé à l’Université de École d’ingénierie James Watt de Glasgow), les batteries conventionnelles sont fabriquées avec des matériaux non durables et loin d’être écologiques. Ils pourraient même s’avérer dangereux à travers les fluides toxiques pouvant se retrouver au contact de la peau. Avec cette invention, le professeur pense que le monde peut se débarrasser de ces substances toxiques tout en ayant d’excellentes performances en matière de charge et de décharge.
4. Le « Béton vivant » autocicatrisant
En combinant sable, gel et bactéries, les chercheurs ont réussi à développer un matériau qu’ils qualifient de béton vivant. Ce matériau destiné à la construction est censé avoir une fonction structurelle de support de charge. Capable d’autocicatriser comme l’indique son nom, le béton vivant serait bien plus écologique que le béton traditionnel.
Dirigée par l’Université du Colorado à Boulder, cette équipe de chercheurs envisage que sa découverte puisse nous permettre de construire des structures capables de faire disparaître leurs propres fissures, d’aspirer les toxines dangereuses de l’air, voire de briller (si le propriétaire le souhaite).
5. Les robots vivants
Les robots dont il est question sont minuscules et doivent être fabriqués avec des cellules souches d’embryons de grenouilles. Les chercheurs espèrent que ces dispositifs puissent parcourir le corps humain et atteindre les zones spécifiques nécessitant des soins (médicaments). Ils pourraient aussi servir à la collection de micro plastiques dans les océans.
D’après Joshua Bongard (informaticien et expert en robotique à l’Université du Vermont, ayant co-développé les bots millimétriques du nom de xénobots), ces nouvelles « machines vivantes » représentent une nouvelle classe d’artéfacts. Ces organismes vivants et programmables ne sont ni des robots traditionnels ni des espèces animales connues.
6. La réalité virtuelle tactile
Afin de mettre le toucher à la portée de la réalité virtuelle, des chercheurs de l’université Northwestern ont élaboré un prototype. Grâce à lui, il serait possible de toucher la réalité virtuelle à travers l’utilisation d’un matériau flexible. Ce dernier est équipé de minuscules composants vibrants capables de s’attacher à la peau.
Également connu sous le nom de VR épidermique, le système développé pourrait aussi être utilisé à d’autres fins. Par exemple, un enfant pourrait toucher un écran de manière que son geste soit relayé à un membre de sa famille situé à un autre endroit. Le dispositif pourrait également aider les personnes amputées à retrouver leur sens du toucher.
Le prototype intervient en outre dans les jeux. Par exemple, dans un jeu où une frappe est donnée à une partie du corps de votre personnage, vous pourriez en être alerté. La création est constituée de 32 actionneurs vibrants sur un polymère de silicone mince (15 cm sur 15 cm). Ce dernier adhère à la peau sans ruban adhésif ni sangles et ne contient ni piles ni fils volumineux.
Le dispositif est basé sur la technologie de communication en champ proche (NFC), qui lui permet de transférer des données. Cette technologie est utilisée dans de nombreux smartphones pour le paiement mobile. In fine, le système obtenu est fin, léger et peut donc être porté et utilisé indéfiniment sans contrainte.
Les scientifiques ont espoir que cette technologie pourra se retrouver dans les vêtements afin de permettre aux personnes utilisant des prothèses d’enfiler des chemises de réalité virtuelle capables de communiquer le toucher du bout des doigts.
7. L’Internet pour tous
Bien que l’accès à Internet soit désormais une nécessité, seulement la moitié de la population mondiale est réellement connectée. Peu importe que cela soit dû à des raisons économiques ou sociales, résoudre ce problème fait partie des décisions de Google.
Pour cela, les chercheurs comptent utiliser des ballons à l’hélium pour que la connexion Internet puisse parvenir aux zones inaccessibles. Facebook avait pour intention de résoudre le même problème, mais en utilisant des drones. Mais ils ont abandonné cette idée, laissant la place aux entreprises comme Hiber.
Cette dernière a adopté une approche différente en lançant son propre réseau de microsatellites. Ceux-ci ont la taille d’une boîte à chaussures en orbite terrestre basse. Cette dernière réveille un modem branché sur votre ordinateur ou appareil lorsqu’il le survole, et délivre des données. Les satellites tournent 16 fois par jour autour de la Terre. Certaines organisations telles que le British Antarctic Survey les utilisent déjà pour fournir un accès Internet à l’extrême de notre planète.
8. Le t-shirt de surveillance cardiaque
Il existe de nombreux bracelets de sport portables pour mesurer votre fréquence cardiaque. Cependant, plusieurs études ont démontré que leur précision peut varier, surtout lorsque vous espérez qu’ils puissent compter les calories. Ce manque de précision ne pose pas de problème si vous voulez juste avoir une idée de vos efforts. Mais pour les professionnels, ce n’est pas la même chose.
Le t-shirt de la société de matériaux intelligents KYMIRA est capable de mesurer avec précision, les battements cardiaques et de les télécharger sur le cloud via Bluetooth. Cela est possible grâce à un seul ECG imprimé dans le tissu. Les algorithmes intégrés traitent les données téléchargées dans le but de détecter avec précision des potentielles anomalies. Il peut être question de battements cardiaques irréguliers (arythmie, etc.) par exemple. Le t-shirt de surveillance cardiaque pourrait donc sauver des vies.
Le produit n’est pas seulement destiné aux athlètes. Tout le monde pourra y accéder et l’entreprise envisage d’ailleurs que le t-shirt puisse être utilisé à des fins cliniques.
9. Le biocarburant à base de café
Plus de 200 000 tonnes de déchets environnementaux sont créés par l’industrie de café londonienne. Dans le but d’apporter un plus au monde, mais aussi de faire un geste écoresponsable, l’entrepreneur Arthur Kay décide de transformer ces déchets en quelque chose d’utile. À travers son entreprise Bio-Bean, il décide de transformer 85% des déchets de café en biocarburants pour chauffer les bâtiments et alimenter les transports.
10. L’utilisation du son pour noyer les incendies de forêt
Les chercheurs espèrent pouvoir traiter les incendies de forêt grâce à des drones. Ces derniers dirigeraient des bruits forts vers les arbres en contrebas. Les ondes de pression constituant le son pourront alors perturber l’air entourant l’incendie. Ainsi, l’apport d’oxygène serait coupé. D’après la démonstration réalisée par les chercheurs de l’Université George Mason en Virginie avec leur extincteur sonique, les basses fréquences fonctionnent mieux pour étouffer le feu.
11. L’IA scientifique
Savez-vous qu’en coupant la tête d’un ver plat, il en pousse une nouvelle ? Ce n’est pas tout. Lorsqu’on le coupe en deux, cela donne naissance à deux nouveaux vers et lorsqu’on lui applique des radiations, il s’auto-répare.
À l’Université Tufts, dans le Massachusetts, un scientifique a analysé et simulé d’innombrables scénarios à l’aide d’une IA codée. C’est ainsi que l’ordinateur a pu résoudre le mystère de la régénération du ver plat au bout de 42 heures. Il a ensuite reproduit un modèle complet de la façon dont les gènes du ver plat lui permettent de se régénérer.
Il est vrai qu’il faut encore donner plus d’informations à l’intelligence artificielle utilisée lors de l’expérience. Mais la machine de cette expérience a déjà été capable de créer une nouvelle théorie abstraite de manière indépendante. Les scientifiques sont donc en bonne marche pour développer un ordinateur conscient.
12. Le ballon spatial
Il est désormais possible de voyager dans l’espace avec un ballon. Avec sa création, la société World View Enterprises désire envoyer des touristes dans la stratosphère, à 32 km au-dessus de la terre. Pour cela, elle compte utiliser une montgolfière. Le ballon spatial a effectué avec succès, son vol d’essai. Et déjà en 2016, les billets ont été mis sur le marché à un prix de 75 000 euros par personne.
13. Les « aiguilles intelligentes » détectrices de cancer
La création a été réalisée par des scientifiques du Royaume-Uni. Son avantage réside dans le fait qu’elle pourrait raccourcir les délais de détection et de diagnostic du cancer. L’aiguille intelligente serait particulièrement utile pour détecter le lymphome.
Alors qu’il faut normalement fournir un échantillon de cellules et faire une biopsie du ganglion pour un diagnostic complet, l’aiguille intelligente se sert de la spectroscopie Raman pour faire briller un laser de faible puissance dans la partie du corps suspectée. Selon des scientifiques de l’Université d’Exeter, les problèmes pourraient être détectés en quelques secondes.
14. Les antibiotiques provenant de recherches participatives
Des scientifiques à l’origine d’une initiative nommée Beach Bums souhaitent tamponner les rectums des surfeurs, pour vérifier si l’eau de mer contient la clé du développement de nouveaux antibiotiques.
Ils sont à la recherche de bactéries résistantes aux antibiotiques nommées super bactéries. Ils espèrent qu’en étudiant les échantillons des surfeurs, ils pourront en savoir plus sur ces organismes potentiellement dangereux, afin de produire de nouveaux médicaments capables de les combattre.
15. Les batteries de voiture rechargeables en 10 minutes
Même si la recharge rapide des véhicules électriques est vivement souhaitée, les chercheurs de la Penn State University aux États-Unis estiment qu’une charge rapide des batteries en lithium-ion pourrait les détériorer.
Mais ils ont découvert que si les batteries pouvaient chauffer à 60 ° C pendant seulement 10 minutes, puis se refroidir rapidement à nouveau à la température ambiante, les pointes de lithium ne se formeraient pas et les dommages causés par la chaleur seraient évités.
Ils ont donc conçu une batterie auto-chauffante qui utilise une fine feuille de nickel. Celle-ci crée un circuit électrique chauffant en moins de 30 secondes pour réchauffer l’intérieur de la batterie. Un système sera intégré pour assurer le refroidissement rapide nécessaire après la charge de la batterie.
16. Les étiquettes alimentaires intelligentes
Selon un rapport de 2013 de l’Institution of Mechanical Engineers, 30 à 50 % des produits achetés dans les super marchés sont jetés par les foyers britanniques. Cela s’explique par le respect des dates qui suivent souvent les mentions « à utiliser avant » et « meilleur avant » sur les emballages alimentaires. Une invention nommée «Bump Mark» espère pouvoir changer cette situation.
L’étiquette alimentaire intelligente est à la base conçue pour aider les personnes aveugles. Elle devient plus cahoteuse à mesure que la nourriture contenue dans l’emballage se décompose. Son rythme de désintégration est identique à celui de n’importe quel aliment à base de protéines. Il s’agit donc d’un moyen bien plus précis que les dates de péremption imprimées.
17. Les camions autonomes
Les camions autonomes sont tout simplement des camions sans conducteurs. Bien moins coûteux que les plates-formes classiques, ces véhicules conduisent plus facilement et consomment moins de carburant. Cela s’explique par le fait que les ordinateurs ne se fatiguent jamais et n’ont jamais besoin de pauses. Ils peuvent donc parcourir des itinéraires plus longs et conduire en convois, nez à queue, pour minimiser la résistance au vent.
Ces possibilités sont déjà explorées par des entreprises comme Mercedes et Peloton. Cela pourra permettre aux entreprises de fret de moderniser des flottes entières en un temps record. Cependant, cette technologie risque de mettre des chauffeurs et le personnel des relais routiers mis en place au chômage. Pour répondre à cette problématique, de nombreuses entreprises expliquent que la présence d’un passager humain est toujours nécessaire pour assurer la sécurité des cargaisons.
18. Le retrait indolore de tatouage
Le laser est un moyen déjà utilisé pour se débarrasser des tatouages. Mais c’est une technique douloureuse et chère. Une technologie résolvant ces deux problèmes sera peut-être disponible d’ici là. Le doctorant américain Alec Falkenham a trouvé un moyen d’exploiter une propriété du système immunitaire de notre corps. Il a donc conçu une crème obligeant les globules blancs appelés « macrophages » à libérer l’encre absorbée. Ainsi, la peau sera protégée pendant le processus de tatouage.
19. Les neurones artificiels
Une méthode a été élaborée pour fixer des neurones artificiels sur des puces de silicium, imitant les neurones de notre système nerveux et copiant leurs propriétés électriques. Le professeur Alain Nogaret, de l’Université de Bath, qui a dirigé le projet, déclare : « Jusqu’à présent, les neurones étaient comme des boîtes noires, mais nous avons réussi à ouvrir la boîte noire et à regarder à l’intérieur ».
Il ajoute que leur « travail change de paradigme, car il fournit une méthode robuste pour reproduire les propriétés électriques de vrais neurones dans les moindres détails ». Il termine en disant : « c’est plus large que cela, car nos neurones n’ont besoin que de 140 nanowatts d’énergie. C’est un milliardième de la puissance requise d’un microprocesseur que d’autres tentatives de fabrication de neurones synthétiques ont utilisées ».
Il a foi que leurs travaux puissent être utilisés dans des implants médicaux pour traiter des maladies telles que l’insuffisance cardiaque et la maladie d’Alzheimer.
20. Les fermes flottantes
D’après les prévisions de l’ONU, il y aura deux milliards de personnes de plus dans le monde d’ici 2050. La demande de nourriture augmenterait donc de 70 %. À ce moment-là, 80% d’entre nous vivront dans les villes et la plupart des aliments consommés dans les zones urbaines y seront acheminés. Pour cela, les chercheurs espèrent mettre en place des fermes amarrées sur la mer ou sur les lacs intérieurs à proximité des villes.
Un nouveau design de l’architecte Javier Ponce de Forward Thinking Architecture montre une structure à trois niveaux de 24 m de haut, avec des panneaux solaires pour fournir de l’énergie. Le niveau intermédiaire sert à la culture d’une variété de légumes sur une superficie de 51 000 m2.
On utiliserait des nutriments sous forme de liquide et des matières végétales à la place de la terre. Ces nutriments et matières végétales tomberaient dans la couche inférieure pour nourrir les poissons élevés dans un espace clos. D’après ce qui est prévu, une seule ferme flottante intelligente mesurant 350 x 200 m pourrait produire environ 8,1 tonnes de légumes et 1,7 tonne de poisson par an.
21. Le parc du Pléistocène
Il s’agit de l’idée d’un scientifique russe du nom de Sergey Zimov. Il espère pouvoir recréer un environnement vieux de 12000 ans dans un parc animalier pour les herbivores comme le cheval sauvage et le bison. Il voudrait y recréer une mégafaune éteinte (mammouths par exemple) à travers des hybrides modernes. Le scientifique pourra ainsi étudier l’impact des animaux sur l’environnement et le climat.
22. L’isolation presque parfaite
Grâce aux aérogels, des scientifiques espèrent révolutionner la fabrication des réfrigérateurs et des téléphones portables. L’aérogel est un matériau percé de minuscules trous. Fabriqué par extraction de la totalité du liquide d’un gel, il peut contenir jusqu’à 95% de pores de 20 et 50 nanomètres.
Les petites dimensions des pores empêchent les molécules de gaz de les traverser. Par conséquent, les aérogels ne peuvent pas transporter de chaleur. C’est ce qui en fait des matériaux aux propriétés isolantes exceptionnelles. Ces propriétés leur donnent aussi la possibilité d’être utilisés comme des antennes légères pour les téléphones mobiles, les satellites et les avions.