Aujourd’hui, la technologie est omniprésente. Aussi bien dans la vie professionnelle que privée, la technologie tend à remplacer les objets et les manières dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. Nos appareils électroménagers, nos loisirs et nos occupations sont de plus en plus dépendants de la technologie. Et chaque nouvelle innovation semble imposer une imbrication encore plus profonde de la technologie et des usages du quotidien. Mais, s’est-on seulement demandés si un tel état de chose était réellement bénéfique ? L’avènement de l’IA a ramené le débat au-devant de la scène. Et même si on ne milite pas pour la technophobie, il est évident qu’un nouvel équilibre doit être atteint.
Le rapport moderne à la technologie
Nous sommes aujourd’hui à « l’Ère de l’Information ». Il est évident que la technologie s’est fait une place au cœur de nos habitudes. Depuis l’avènement d’internet et surtout de « l’Internet des Objets », on s’attend à ce que tous les objets qui nous entourent soient « intelligents ». Des serrures aux montres, des téléphones aux miroirs, des machines à laver aux réfrigérateurs. Tout est censé devenir plus performant, plus utile et plus fiable lorsqu’on y ajoute l’aspect technologique. Y compris dans la manière de gérer nos finances, la technologie a son rôle à jouer.
Cette tendance est encore plus exacerbée par la vitesse vertigineuse à laquelle les technologies progressent. Les grandes révolutions technologiques d’il y a 10 ans sont déjà considérées comme des vestiges d’une ère dépassée. Même au sein des traditions technologiques, de nouvelles innovations cherchent à se faire une place. Par exemple, il suffit de lire un avis sur un nouveau casino en ligne pour constater à quel point les jeux sont technologiquement optimisés pour une expérience utilisateur irréprochable.
Les inconvénients d’une société hyper-technologique
Bien que la technologie soit bénéfique à divers niveaux, il ne fait aucun doute que cette dévotion vis-à-vis de la technologie n’est pas toujours saine. Déjà, depuis longtemps, diverses études scientifiques sont arrivées à la conclusion que les écrans pouvaient entraîner un ralentissement du développement intellectuel chez les enfants. De même, il a été démontré que notre quotidien saturé de notifications et de distractions a considérablement nuit à notre capacité de concentration. Il en va de même de la capacité à reconnaître les signaux lors d’interactions sociales et la bonne expression des émotions.
Sur le plan purement matériel, la technologie embarquée dans les objets du quotidien présente aussi son lot d’inconvénients. D’une part, les déconvenues habituelles des équipements par défaut de connexion internet ou pour cause de bug informatique. D’autre part, la transformation du droit de propriété en droit d’exploitation. Sans oublier les craintes justifiées de compromission de la vie privée.
Quelles perspectives pour un rapport plus harmonieux à la technologie ?
Faire une croix définitive sur la technologie reviendrait à faire un énorme pas en arrière. Mais à l’inverse, laisser la technologie continuer sa conquête débridée de tous les aspects de la vie quotidienne ne conduirait qu’à compromette l’autonomie et l’indépendance des individus. De toute évidence, il faut trouver le juste milieu. Adopter les nouveaux usages de la technologie devrait revenir à adopter les bons usages.
Dans la pratique, trouver un tel équilibre impliquerait de repenser la manière dont nous abordons la conception des produits et des outils technologiques. Les questions de durabilité et de pleine jouissance des produits devraient être des piliers fondamentaux. Autrement dit, les produits devraient continuer de fonctionner même lorsque les micrologiciels ne sont plus supportés par les fabricants. Les produits devraient aussi être compatible avec tous les usages légitimes auxquels les utilisateurs les destinent.
La question d’un rapport sain à la technologie est également indissociable des enjeux écologiques. Après tout, la course à l’avancement technologique est intrinsèquement liée à la surexploitation des ressources naturelles et à la surconsommation. Autant de problématiques dont les conséquences pour la société et pour la planète ne peuvent plus être sous-estimées.
Conclusion
La technologie, aussi avancée puisse-t-elle être, devrait être cantonnée au rang d’assistant. En aucun cas, elle ne devrait prendre les rennes de la vie de tous les jours ou priver les utilisateurs d’initiative. L’avènement récent de l’IA vient encore complexifier la question. Notamment dans un contexte où le marketing des modèles IA, les présente comme un remplacement au travail et à la créativité humaine.