Michael Jackson est et demeure même après sa mort l’icône incontournable de la pop musique dans le monde. La disparition de cet illustre chanteur n’a pas manqué de laisser un grand vide dans le monde musical. Comme sa vie, la mort de Michael Jackson en 2009 a secoué la une de tous les journaux les plus célèbres. Cette triste nouvelle continue de soulever aujourd’hui plusieurs interrogations. En effet, la mort de Michael Jackson reste un sujet très polémique pour les médias. Voici quelques informations cruciales à propos de ce tragique événement.
Jour de la mort de Michael Jackson : que s’est-il réellement passé ?
Qu’est-il réellement arrivé le jour de la mort de Michael Jackson ? Il s’agit là de la question qui turlupine la majorité des esprits depuis une décennie. En effet, dans la nuit du mercredi 24 juin 2009 après minuit, Michael Jackson répétait en vue d’une série de spectacles de retour très médiatisé. Ces spectacles devraient avoir lieu à l’O2 Arena de Londres après quelques années hors de la scène. Selon les propos du médecin personnel de la star, Conrad Murray, il a apporté quelques soins à l’artiste dans la chambre de sa maison.
Michael Jackson a donc subi ce traitement dans sa demeure située dans le quartier Holmby Hills de Los Angeles juste après son retour. Il était environ 1 heure du matin à ce moment-là. Pendant les heures qui ont suivi, le docteur affirme avoir administré un ensemble de médicaments qui devraient aider l’artiste à s’endormir. Michael Jackson aurait lui-même affirmé ceci : « Faites-moi dormir, quoi qu’il arrive ».
Plus tard, nombreux sont ceux qui témoignent de la dépendance du roi de la pop aux analgésiques depuis des décennies. Il y avait également des récits dans lesquels il était indiqué que Jackson qualifiait les drogues de « lait ».
Après que l’artiste ait enfin réussi à trouver le sommeil, son médecin personnel déclare avoir quitté la chambre durant un intervalle de 2 minutes vers 12 h. Hélas ! Le pire était déjà arrivé. Au retour de Murray, le chanteur ne respirait déjà plus. Le médecin déclare ensuite qu’il avait tout essayé pour faire revivre Jackson pendant 5 à 10 min avant de solliciter de l’aide. Il affirme également qu’il était perturbé par l’absence de ligne fixe dans la maison. Aussi, il ne pouvait contacter le 311 sur son téléphone, car il n’était pas certain de l’adresse exacte de la maison.
Au bout du compte, les ambulanciers paramédicaux sont arrivés sur les lieux à 12 h 26, cinq minutes après l’appel du 911 de la sécurité de Jackson. Par ailleurs, selon les analyses de l’avocat de Murray, 30 minutes se sont écoulées bien avant que le médecin ne revienne dans la chambre où se trouvait Jackson. Ayant remarqué de Michael Jackson ne respirait toujours pas, les ambulanciers ont tenté la RCR sur lui sur une durée de 42 min sans aucun succès. Le chanteur a ensuite été transporté au centre médical de Ronald Teagan UCLA, à 13 h 14.
Il existe plusieurs versions contradictoires en ce qui concerne l’état de l’artiste à la sortie de son domicile. Ainsi, contrairement à l’affirmation de son docteur, Michael Jackson avait encore un pouls lorsqu’on le conduisait hors de sa somptueuse demeure. Suite aux multiples tentatives du personnel médical pour le réanimer, il n’y avait plus rien à faire. Sa mort a été déclarée à 14 h 26 et le jeudi 25 juin.
Quels sont les événements qui ont suivi la mort de Michael Jackson ?
Après la mort de Michael Jackson, sa famille a déclaré ce qui suit : « Notre fils bien-aimé, ami, frère, oncle et père de trois enfants est parti si inopinément de manière tragique et bien trop tôt. Cela nous laisse, sa famille, sans voix et dévastée à un point où la communication avec le monde extérieur semble parfois impossible. ». La chanteuse Latoya Jackson a également déclaré qu’elle poursuivrait en justice toute personne qui serait impliquée dans la mort de Michael Jackson. Le corps de Michael Jackson a été transporté en hélicoptère vers le bureau du coroner de Los Angeles à Lincoln Heights en Californie.
Le 26 juin, le lendemain de sa mort, une autopsie de trois heures a été réalisée dans le but de déceler les véritables raisons de la mort. L’autopsie révèle donc que le roi de pop est décédé d’une combinaison de médicaments, dont le propofol et le lorazépam sont les principales substances. L’autopsie a également révélé des traces de midazolam, de diazépam, de la lidocaïne et de l’éphédrine. Bien qu’ils n’aient pas tout de suite annoncé la possibilité d’un crime, dès le lendemain de la mort de Michael Jackson, les policiers du Los Angeles Police Departement (LAPD) ont ouvert une enquête pour élucider l’affaire. Cette dernière était en effet devenue très virale.
Les enquêtes menées par la police
Le 28 août, les enquêteurs du LAPD annoncent que le cas pourrait être pris en charge par des procureurs susceptibles d’entamer des poursuites criminelles. Néanmoins, le fait que le LAPD n’ait pas sécurisé le domaine de Jackson afin de préserver les pièces à conviction soulève quelques inquiétudes. La famille du défunt avait d’ailleurs accès à la maison durant l’enquête. Toutefois, la police assure que le protocole avait été suivi à la lettre.
Le 1er juillet 2009, la Drug Enforcement Administration (DEA) s’est allié au LAPD pour poursuivre l’enquête. La DEA dispose en effet de l’autorité nécessaire pour mener des enquêtes sur des affaires logiquement classées comme secret médical. La DEA était donc plus apte à analyser de près l’ensemble des médicaments assimilables à des drogues qui ont été fournis au chanteur sur ordonnance. Par ailleurs, de son côté, le procureur général de Californie, Jerry Brown a annoncé que son bureau était disposé à apporter son aide à la DEA et au LAPD. Le but est d’aider à créer une base de données de tous les médecins et prescriptions établies dans l’État de Californie.
Cette base de données a permis au LAPD de citer des archives médicales de médecins ayant traité Jackson. Le 9 juillet, le chef de la police de Los Angeles en la personne de William J. Bratton a déclaré que les enquêtes s’accentuent sur la possibilité d’homicide ou de surdose accidentelle. Cependant, il fallait avant tout disposer des rapports toxicologiques complets du coroner pour être définitivement fixé. Pendant ce temps, le journal The Los Angeles Times annonce une nouvelle bouleversante.
En effet, selon une source de haut rang dans l’administration de la police, des poursuites ne seraient pas engagées même si le coroner attestait qu’il s’agit bien d’un homicide. La raison serait l’abus de stupéfiants par Jackson qui serait susceptible de rendre le processus d’enquête encore plus rude. Toutefois, la source de cette information aurait également affirmé que les procureurs ne s’entendaient pas encore suffisamment sur des chefs d’accusation pouvant conduire à un homicide involontaire.
Selon les informations du Los Angeles Times, les enquêtes de la DEA étaient centrées sur au moins cinq médecins ayant prescrit des médicaments à l’artiste. Le but de cette investigation était de déterminer s’ils avaient eu un contact direct avec lui et si des diagnostics avaient été établis avant les prescriptions selon les normes. Le Fox News Channel publia ensuite une liste de 9 médecins qui représentaient les principales cibles de l’enquête.
Le journal britannique Sunday Times rapporte en revanche que la police prévoyait questionner 30 médecins, infirmières et pharmaciens. Arnold Klein était l’un de ceux-ci. Klein a affirmé avoir quelques fois fourni de la péthidine à Michael Jackson pour un but sédatif. Toutefois, il ne lui aurait jamais administré une forte dose de ce médicament. C’est enfin au tour du médecin personnel de la pop star, le cardiologue Conrad Murray d’être questionné. Jackson et Murray se sont rencontrés pour la première fois quelques années en arrière à Las Vegas. Le médecin devrait à ce moment soigner les enfants du célèbre chanteur.
Ensuite, l’AEG Live déclare que Jackson a insisté pour que la compagnie engage Murray en tant que médecin personnel. Le médecin, par le biais de son avocat déclare n’avoir jamais prescrit encore moins administré de péthidine ou d’oxycodone à Jackson. Il demeure toutefois silencieux quant aux substances qu’il lui aurait administrées. La police de Los Angeles a admis que Murray s’était directement adressé aux agents de police après la mort de Jackson et pendant une entrevue.
Au prime abord, le médecin n’était pas soupçonné d’homicide par la police. Le 26 juin, un véhicule utilisé par le médecin personnel de la star a été remorqué par la police. Ce véhicule contiendrait des produits ou d’autres pièces à conviction en rapport avec l’enquête. De plus en de plus, les soupçons grandissaient autour du docteur Murray. Ainsi, le 22 juillet, des agents de police sont allés fouiller le bureau médical de Murray ainsi que son espace de rangement à Houston au Texas. Ils se sont donc saisis de son ordinateur, de ses disques durs, d’une série de contacts et d’un avis de suspension émanant de l’hôpital.
Le 27 juillet, une source anonyme rapporta une information capitale à l’enquête. En effet, le médecin de Jackson lui a administré du propofol durant les 24 heures qui ont précédé son décès. Suite à ce scoop, les avocats de Murray ont refusé de se prononcer sur le sujet qui n’était qu’une rumeur selon eux. Le lendemain, l’émission Nightline diffusée sur ABC News a rapporté que la police avait fouillé le domicile de Murray et qu’il était devenu le point focal de cette affaire. Une fouille aurait été réalisée dans une pharmacie le 11 août dans le but de trouver des preuves en lien avec Murray.
Pendant ce temps, l’avocat de Murray appelle à la patience en attendant que les résultats des examens toxicologiques soient disponibles. Le 8 février 2010, les procureurs de Los Angeles inculpent Murray pour homicide involontaire. Le médecin a par la suite plaidé non coupable et a été libéré sous caution (75 000 dollars). Le 11 janvier 2011, le juge chargé de l’affaire a décidé que Murray devrait comparaître devant la cour pour répondre de ses actes. La date du procès a d’abord été fixée au 24 mars 2011 pour ensuite être reportée au 9 mai 2011 et une nouvelle fois au 8 septembre 2011.
Le procès du docteur Conrad Murray
Finalement, le procès débuta le 27 septembre 2011. Celui-ci a été diffusé en direct sur les chaînes télévisées des États-Unis. Au bout de 24 jours de procès, le médecin Conrad Murray a été enfin reconnu coupable d’homicide involontaire le 7 novembre 2011. Les preuves étaient beaucoup trop flagrantes et les témoignages attestaient les faits. La décision fut donc unanime entre les sept jurés. Toutefois, la défense déclare que l’artiste se serait administré lui-même la dose qui lui a été fatale, faisant ainsi allusion à un suicide. Cette thèse a tout de suite été rejetée par la cour.
Le docteur Murray a été condamné à purger une peine d’emprisonnement de quatre ans maximum sans possibilité de libération sous caution. Le 28 octobre 2013, il fut libéré en raison de la surpopulation dans les prisons.